Le septieme regiment aux portes du palais

Un messager arriva et donna une missive au général en faction. Elle venait du commandeur en personne

- Direction le Centre-ville!

Le Commandeur passait dans les rangs tout en bavardant avec ses soldats quand un être familier arriva, une missive à la main. Il la lut puis fit venir son aide de camp et lui dit :

- Dorénavant personne ne passe entre nous et le palais sans ma permission, je veux être immédiatement au courant de tout mouvement !

- Bien Commandeur !

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Nedelko Aslanov, Docteur en médecine et Commandeur des légions de l'Empire

Un messager du régent se présentât aux grilles, et demanda que l'on face passer le billet qu'il avait a remettre. Celui-ci avait été griffoné a la hate

Le Regent au commandeur.
Je relâcherais l'empereur et sa sœur des que le chancelier sera entre les murs du palais.
Si vous partez des que vous vous verrez remis ces deux personnes, nous oublierons votre insubordination a l'empire

Justement, le directeur de la milice se présentât devant les grilles, avec la milice et le Chancelier.

- Cet homme doit être conduit auprès du régent

Le commandeur arriva en marchant d'un pas très rapide, suivit par son aide de camp. Il se présenta devant les deux anciens otages, anxieux, et tout en essayant de reprendre son calme il dit :

Vous désirez me parler votre altesse ?
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Nedelko Aslanov, Docteur en médecine et Commandeur des légions de l'Empire

Kallen et Soma débarquèrent devant le palais Impériale. L'armée était toujours là, et il y avait de plus la présence de l'empereur et sa soeur, ce qui n'allait pas faciliter la tache. Aslanov sembla discuter avec eux.
Il fallait qu'elle passe outre.

- Je vous pris d'excuser mes manières cavalières, Princesse, mais je dois voir le commandeur de toute urgence, cela concerne directement la sécurité de votre oncle, vous comprendrez donc mon attitude, se justifia Kallen à Ingrid qui semblait perplexe.

Elle se dirigea par la suite vers Nedelko.

- Enfin je te trouve Cousin, dit-elle en souriant, je suis désolée de t'interrompre mais il fallait que l'on se voit en urgence, j'ai reçu ta missive et attends tes ordres.

La jeune vampire sourit.

- Bien, il ne reste plus qu'à prier Mizeria, annonça-t-elle, Soma tu reste ici.

Le jeune homme s'offusqua.

-Comment?! Tu crois vraiment que je vais te laisser rentrer dans la fosse aux lions toute seule?

- Tu as oublié que je ne suis pas un simple gibier. Les gardes ne me font pas peur. Je fais ça rapidement et proprement. Nedelko, s'il te plait veuille à ce qu'il reste ici.

Elle s'avança jusque devant l'entrée et les soldats lui laissèrent le champ libre.
Elle pénétra alors dans l'enceinte du palais, en vue de se rendre jusque dans l'endroit ou était détenu le chancelier. Pour cela elle contait bien se servir des précieuses informations du prêtre de Demian.

Ne vous inquiété pas pour lui votre altesse, il sera mis en sécurité.

Il fit signe à son aide de camp qui prit l'Empereur dans ses bras.

Maintenant que vous êtes libres, vous pouvez aller où bon vous semble.

Il se retourna vers son aide de camp et lui donna quelques indications concernant la sécurité de l'Empereur.

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Nedelko Aslanov, Docteur en médecine et Commandeur des légions de l'Empire

Un soldat accourut vers Aslanov en criant :

Commandeur, Commandeur !

Puis en essayant de reprendre son souffle il lui dit :

- La femme bizarre pour qui nous avions l'ordre de faire exception au blocus du Palais! Elle est revenue avec le Chancelier, ils se rendent au parlement car il vient de voter la destitution du régent !

- Bien dans ce cas j'ai un message à faire transmettre. Fait venir un messager.

- Tout de suite !!

Le soldat repartit comme il était venu tandis qu'Aslanov prit sa plume et écrit :

Cher régent, je vous informe par la présente que le Parlement de Kapen-Lagen vient de voter votre destitution à l'unanimité. De plus, je vous rappelle que vous êtes encerclé par un régiment entier de cavalerie et vous annonce que vous ne disposez plus de monnaie d'échange puisque votre otage ne l'est plus !
Aussi Je vous somme de vous rendre, le parlement a déjà aborder l'idée de vous juger, cette acte plaidera en votre faveur, c'est la dernière fois que vous pouvez tenter cela.

Nedelko Aslanov, Docteur en médecine et Commandeur des légions de l'Empire

Le messager entra, Aslanov lui donna la lettre et ils allèrent jusqu'à la ligne qui encerclait le palais, ordonna qu'on le laisse passer puis il commença à parler avec les soldats tout en attendant impatiemment une réponse.

Soudain, un soldat se rapprocha du Commandeur pour lui faire le point sur la situation au Parlement. Nedelko lui dicta alors ceci :

Monsieur le Directeur de la milice, j'ai eu vent de la nouvelle, vous voulez arrêter le Prince Heinrich ! Cette décision a été prise par le régent qui, depuis, a été démit de ses fonctions, cette ordre est, par conséquent inapplicable. J'en appelle à votre bon sens !

Puis il ajouta :

Apporte cette lettre au Directeur de la milice

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Nedelko Aslanov, Docteur en médecine et Commandeur des légions de l'Empire

Après cette attaque, Nedelko fit réorganiser les rangs, et ordonna que l'on redouble de vigilance. Puis il fit appeler un messager et en l'attendant, il rédigea une lettre destinée à l'ancien régent. Il donna la missive au messager puis il dit :

J'ai mieux à faire que de m'occuper de ces affaires là ! Il y a des blessés à soigner!
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Nedelko Aslanov, Docteur en médecine et Commandeur des légions de l'Empire

Shura avait quitté le Parlement pour aller faire un rapport à Nedelko sur ce qui si passait.
Il arriva enfin en face de lui et dit, tout en essayant de reprendre son souffle :

- Nedelko !! Le Parlement est entrain de voter un mandat d'arrêt contre Von Treffel !!

- Tu tombes bien toi ! Nous avons été attaqués, il y a des blessés, aide moi à les soigner, on pourra discuter en même temps.

- Bien. Alors on y va ? dit Shura avec un sourire aux lèvres et tout en allant dans la tente qui servait d'hôpital, ils commençaient à discuter :

- Alors comme ça von Treffel a attaqué ta cavalerie ?!

- Oui! Alors comme ça le parlement vote encore ? Dit Aslanov avec ironie tandis qu'ils se mettaient tous deux à examiner deux blessés l'un à côté de l'autre.

- Oui, mais cette fois, c'est pour émettre un mandat d'arrêt contre lui ! Celui-ci à juste une mauvaise plaie, mais il s'en sortira. Dis-moi, tu ne lui avais pas proposé de négocier ?

- Si pourquoi ? Celui là a juste le bras cassé, une semaine d'attelle et ca ira.

- Tu as reçus une réponse ?

- Tu veux dire en dehors de cette attaque ? Nan ! Bon c'est tout ce que l'on peut faire pour l'instant.

- Les Chanoines du Parlement parlent de juger le Prince Heinrich !

- Et pour quelles raisons ?

- Haute trahison envers l'empire apparemment …

- Arrêtons de parler politique, ce n'est pas le domaine que je préfère.

- Oui je sais, c'est plutôt pour ton père.

- Tait-toi et soigne !

Ces dernières phrases ravivaient de mauvais souvenirs chez Aslanov.