Devant le palais...

Le fiacre s'arrêta devant les grilles, celle-ci étaient scellées. C'était souvent mauvais signe, voir très très mauvais signe.
Kallen sortit alors de la cabine, telle une furie. Gabriel sortit peu de temps après étudiant les moindres réactions de la vampires.

- Putain!, maugréa-t-elle, c'est dingue je pars trois jours et c'est déjà le bordel! Qu'est-ce qui se passe encore?

Une partie de son armée était là avec un autre morceaux de la milice. Les hauts gradés semblaient discuter entre eux. Lorsqu'ils entendirent Kallen jurer, ils se figèrent instantanément.
Le Lieutenant du 7e régiment s'avança vers elle.

- Commandeure!, dit-il en faisant le salut militaire, Lieutenant Hofstadt, à vos ordres!

- Lieutenant, répondit-elle fatiguée, je veux un rapport de la situation.

- L'inquisition vient d'arrêter le régent, ils veulent le juger. Ils sont même venus avec leurs moines guerriers.

- Et vous les avait laissés rentrer!? s'indigna la vampire, mais vous êtes mauvais!

- Mais Commandeure, ce sont les représentants de l'autorité des Dieux. On ne pouvait rien faire.

- Des représentants corrompus oui! Je suis très croyante vous le savez, mais les moines guerriers franchement ils me font bien rire avec leur épées d'abrutis! Un coup de fusil et on n'en parle plus... Bref et moi qui venait pour refiler un prisonnier et prendre quelques vacances... Pfff j'ai pas fini...

- Justement le régent vient vous nommer chef de la milice, Commandeure.

- Génial... encore une autre responsabilité. Bon je vais rester ici, il faut que je vois le régent! Prevenez moi quand ce sera possible.

Le militaire acquiéça, et donna quelques ordres à ses hommes. Kallen s'appuya contre les grilles et fit signe à Gabriel de la rejoindre.

- On attend, dit-elle simplement.

C'est a ce moment la que le carrosse Noir de l'Inquisition se présentât devant les grilles.

Laissez passez l'inquisiteur!

Kallen réagit à la seconde. Elle fit signe à son lieutenant. En un instant, le 7e régiment de Cavalerie entourait toutes les grilles barrant le passage au carrosse.

La vampire se posta en plein devant, bloquant le passage à l'immense mastodonte ébène. Elle tendit le bras vers ce dernier pour le bloquer.

- Attendez une seconde, cria-t-elle sur un ton de défi, en quel Honneur devrais-je laisser passer l'inquisiteur!? Ce n'est pas un temple ici, à ce que je sache, ni un tribunal?! Et je n'ai reçu aucun ordre!

Heinrich avait entendu la voix de Kallen. Il y voyait une occasion certaine de s'en sortir. Il s'adressa à l'inquisiteur:
Vous savez cette fille à du plomb dans le crâne. C'est pour cela que je l'avais engagé.Quand elle veut quelque chose, elle a de grès ou de force.
Heinrich eut un rire nerveux, il reprit:
Comprenez, elle ne m'obéît pas tout le temps et là je ne crains de rien pouvoir faire.
La situation lui était plaisante. Voir une vampire du culte de Mizeria s'opposait de la sorte à ces moines sans morales, ce n'était pas tous les jours que ça arrivait.
Il se penchât un peu par la fenêtre, malgré les liens qui le rendaient prisonnier.
Il aperçu la commmandeure et cria:
Bonsoir, Commandeure. Comment c'est déroulé votre voyage? Tout vas bien?

Nous devons présenter Son Altesse Le Régent au Concile Liturgique, Continua l'Inquisiteur.
Laissez nous sortir du Palais, j'applique les ordres de monseigneur le Liturge de Cassiel, Juste parmi les Justes. Et j'ai déjà eu assez d'entraves a l'autorité religieuse pour la Journée. laissez moi passer ou je devrais vous mentionner au Tribunal.

Le visage de Kallen s'assombrit. Comment ce pseudo lithurge de Cassiel se permettait de lui donner des ordres et même de la menacer? A distance en plus!
Etant une vampire, et de plus une adepte de Mizeria, Kallen ne supportait pas tout ce qui touchait à Cassiel. Un bande d'hypocrite rien d'autre.
Elle ne bougea pas de sa position et s'adressa au régent.

- Vous savez Régent, si vous n'étiez pas dans une si mauvaise posture, je crois que vous m'entendriez!!!! Vous vous rendez compte, j'ai du attendre presque une semaine dans ce bled pourri et maintenant je sert de garde prisonnier!!! Franchement, c'est...

Voyant que tout le monde la dévisageait elle se reprit. Le régent sembla amusé par sa réaction. Elle lança alors un nouveau regard noir à l'inquisiteur, sortant de son fourreau une fine rapière qu'elle brandit en sa direction, l'air extrêmement menaçant.

- Qu'est-ce que vous croyiez inquisiteur?!cria-t-elle, Que vous faites peur?! Je n'obéis qu'aux lois de Nemeres et de sa fille Mizeria! Vous voulez envoyer vos moines guerriers? Et bien faites! Je n'aurais même pas besoin de mon armée, une vingtaine d'homme se mouvant lentement à cause de leur lourdes épées, c'est toute seule que je m'en débarasse! Je suis une Tatline, et de ce fait je n'ai pas à vous obéir! Alors soit vous accepter qu'on discute de la situation du régent, soit je fais un bain de sang de toute votre petite escouade devant ces grilles, c'est à vous de voir...

Son ton avait été très aggressif, plus personne n'osait bouger, attendant une réaction de l'inquisiteur.

Heinrich s'était beaucoup amusé pendant que Kallen s'attaquait au clergé. Mais quand elle arriva à sa situation il dit:
Ma chère, ne vous inquiétez pas. Je vous ai promis des vacances vous les aurez...
Il n'avait pas terminé et regardait ses liens et dit mal à l'aise
Quand les choses seront rentrées dans l'ordre.

Il se retourna vers l'inquisiteur et reprit:
Vous savez vous n'obtiendrait rien d'elle. Elle est la vampire la plus têtu que je n'ai jamais vu. En même temps, c'est cette famille, tous un peu dégénérés.
Il faudrait mieux négocier. Détacher moi pour que je puisse au moins être libre de bouger dans ce carrosse, certes sympathique mais un peu trop déprimant à mon goût
Trop de noir vous voyez?

L'intendant esquissa un petit sourir. Les réflexions du régent l'amusait, et lui même était d'accord pour penser que ces consanguins de Tatlines étaient certainement les ingérables.

-Ma Dame, Le faite que vous Vénériez Nemeres et Mizeria ne vous oppose en rien a Cassiel. Et si Mizeria Prône de nombreuses choses qui peuvent froisser d'autres clergés, Je ne me rappel pas que la désobéissance a l'autorité légitime en face partie. Et je ne cherche pas a faire peur, mais je vous rappel que vous me devez le respect comme a tous les autres représentants de tous les clergés. C'est ma dernière demande raisonnable, Tatlina. laissez moi passer.

quant a vous régent, nous desserrerons vos liens Une fois sortis de la ville.

Le Régent ne put retenir un rire, puis s'en expliqua:
Votre dernier raisonnement, j'ai bien peur que Mlle.Tatlina ne le prenne pas en compte. Et puis vos moines comme vous le dites, ne lui font absolument pas peur. Elle ne voit d'autorité légitime que dans l'empereur, est encore. Alors vous pensez vraiment qu'elle se pliera à vos demandes. Je ne crois pas.
Le Régent fit une pause, songeant à la situation:
Et c'est reparti, dit il d'une voix lasse.

Kallen commençait à bouillir de rage et cela se voyait grâce à la couleur de ses yeux, qui virèrent au pourpre foncé tandis qu'elle serrait de plus en plus fort sa rapière.
Elle répliqua quand même au régent:

- On est peut être consanguins, mais on est de de sang pur! Faites d'abord le ménage dans votre famille, ajouta-t-elle, et sachez que la consanguinité n'affecte pas notre physique, nous!

Elle se détourna vers l'inquisiteur.

- Ou voyez vous une autorité légitime ici, Inquisiteur?, lança-t-elle, je ne vois que le clergé qui a eut peur de se faire détrôner par quelques décrets, tout le monde aime le pouvoir, vous n'y pouvez rien et ce n'est pas parce que vous êtes rentré dans les ordres que cela va changer... Mais vous êtes bien plus proche des préceptes de Mizeria que vous ne voulez l'admettre... Bien, maintenant, je ne vois pas d'autres raisons de ne pas prendre les armes...

Elle fut interrompu par une voix masculine familière.

- Besoin d'aide, mon amour?

Elle se retourna et vit le bel Alexander, qui jouait de l'effet de ses cheveux dorés, s'avançant vers elle en écartant la cavalerie qui semblait stupéfaite. Le régent voyait l'arrivée de ce personnage atypique d'un mauvais oeil. Il fallait le comprendre, ces deux là ensemble c'était comme mettre deux lions dans la même pièce et attendre que l'un tue l'autre. Ou qu'ils meurent tous les deux allez savoir avec de tels désaxés.
Mais bizarrement Kallen n'était pas sur l'offensive en le voyant débarquer.

- On peut dire que tu vas servir à quelque chose au moins une fois dans ta vie, admit-elle malgré elle.

Alexander voulut étreindre sa fiancé mais celle-ci s'écarta d'un vif mouvement. Le jeune vampire, vexé s'avança vers l'inquisiteur. Il en imposait réellement, une stature droite, une grande taille...

- Je me présente, dit-il, Prince Alexander Tatline, premier prince de la lignée secondaire, fils du troisième prince de la lignée principale. Je réprésente la principauté de Ieltsinegrad. J'avoue être assez ennuyé et complètement de l'avis de ma fiancé. C'est un homme d'état, vous ne pouvez l'emmener comme un criminel sous de prétexte si vague, il doit être jugé par le peuple, et non le clergé. Ma demande est clair, laissez-le au Palais le temps que tout soit régler, ce pays a besoin d'un dirigeant, assignez le donc à résidence! A ce que je sache le parlement n'a d'ailleurs pas encore exprimé d'avis... Renoncer.

Aussi étrange que cela puisse paraître, Kallen était soulagé de l'intervention d'Alexander, elle devait bien avouer qu'il s'y connaissait beaucoup plus en diplomatie qu'elle. Elle reprit, faisant signe au vampire de sortir son épée.

- Renoncer ou vous aurez à faire à deux sang purs Tatline déchainés et complètement névrosés, clama-t-elle, nous vous lançons un dernier avertissement, ou tous vos moines rejoindront les dieux aujourd'hui même dans cette belle cour... Et puis avoir toute la communauté vampire contre vous, ce n'est pas très recommandé...

Les deux jeunes vampires se lancèrent un bref regard et se mirent en position de combat simultanément. Leur mouvement était si synchrones et d'une telle grâce que quelques applaudissements retentirent de l'armée malgré la lourde tension.
Ils attendirent la dernière réponse de l'inquisiteur avant de lancer l'assaut.

Nous ne nous plions, une fois de plus, qu'aux ordres du parlement! Hurla, excédé, L'inquisiteur.

C'est notre rôle d'assurer la pérennité de l'empire et le respect de ses lois, et nous le considérons dangereux pour Les actes qu'il a commis. Vous avez raison, la justice revient au peuple! cet homme voulais la confier a l'armée, sans avis du peuple. Nous seuls pouvons rendre la voie du saint peuple! alors venez avec un ordre du parlement, ou laissez Nous !

une lueur de rage passa dans son regard. Il arracha sa dague a l'un des moines, et la pointa sur le régent, toujours attaché a la banquette.

- Si vous tentez quoi que ce soit, je le tue! Je n'ai rien a craindre, ma rédemption est assurée.

"c'est bien ma veine, il a fallut que je tombe sur un fanatique"

Heinrich continua dans cette réflexion. Un fanatique,il était tombé sur le plus grands des fanatiques. Le clergé regorgé d'inquisiteur mais il a fallut qu'il tombe sur le plus timbré de tous. Décidément ces temps ci n'étaient pas chanceux pour lui. Il se tourna vers le "timbré":
Cher inquisiteur, j'ai demandé au Président du Parlement de m'assurer le soutien du Parlement sur cette loi mais vous n'avez pas laissé le temps au vote. Les dieux sont avec la famille impériale, vous ne pouvez tuer l'un de ces membres. Soyez logique. Calmez vous aucun mal ne vous sera fait, je puis vous en assurer. Laissez moi partir et abandonner les charges, savez vous que le Parlement a déjà,en grande majorité, voté pour l'abandon de ces charges? Retirez vous cela serait mieux pour tous l'Empire.

Heinrich avait était calme et serein tout au long de ses paroles. Son ton traduisait une sincérité et une volonté d'apaisement de la situation. Rien ne devait empêcher l'Empire de revenir aux traditions.

Kallen s'apprêtait à attaquer lorsqu'Alexander la saisit pas par la taille l'empêchant de bouger. Elle se débattit, mais l'étreinte du vampire était trop forte.

- Tu veux vraiment voire la tête du régent rouler sur le sol?Et bien pas moi! lança le vampire, Aussi rapide que tu sois, Kallen, tu n'arriva pas assez vite pour empêcher le sang de couler...

Kallen cessa de se débattre, résignée. Néanmoins Alexander ne relâcha pas son étreinte connaissant très bien les réactions impulsives et complètement imprévisibles de sa fiancée.
Il reprit:

- Ecoutez, il semblerait que le Parlement est actuellement en train de voter, Que diriez vous d'attendre la fin des votes avant de faire quoique ce soit, cela me semble légitime, non? dit alors Alexander avec malice.

Le Régent, après avoir vu sa commandeure s'emporter ainsi, commençait à craindre pour sa tête. Il préférer la voir sur ses épaules que rouler à ses pieds. Il se tourna encore vers l'inquisiteur.
Mon cher ami, permettez moi de vous conseiller.
Je sens en vous une certaine peur, un trouble profond. Vous voulez en discutez?Je peux vous écouter. Voyez, je crois comprendre que vous vous sentez pris entre votre devoir envers les dieux et celui envers l'Empire. Les dieux sont miséricordieux ils vous pardonneront; et me puniront si je me trompe. Vous pouvez avoir confiance. Calmez vous et relâché moi je vous assurer une sécurité totale. Vous savez, elle ne m'écoute pas toujours mais sur les sujets d'importance elle essaie de suivre les ordres.
Alors écouter moi, le peuple m'apprécie cela serait une grossière erreur.
Heinrich attendait la réaction du moine, il semblait comme pris entre deux feux. Indécis et nerveux

Le Président arriva essoufflé :

Monsieur l'Inquisiteur, dit-il en reprenant sont souffle.

J'ai quelque chose à vous dire. La divin peuple dans son unité a voté l'abandon des charges que vous faites peser sur le Régent. Donc je vous informe par la présente que les dites charges sont dorénavant nul et non avenues. Aussi vous demanderais-je ardemment de le libérer le Régent Heinrich Von Laibach sur-le-champ.

__________________
Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique, roy d'arme et Président du Parlement

l'intendant soupira il ne savais que penser.

- Écoutez, j'ai prie l'habitude de me fier aux liturges. Si il y a une quelconque raison de vous libérer, Ils le feront.

Il rengaina sa dague, et se tourna vers Friedrich

- Monsieur... je veux dire, Votre Honneur... Je ne peut accepter qu'un ordre du parlement, et quant a sa décision, je n'ai que votre parole.
Il réfléchit quelques instant, et semblais redevenir raisonnable

Voila ce que nous allons faire. Votre Altesse, si vous vous laissez conduire a Lurenberg, je demanderais que rien ne se passe avant toute communication avec le parlement. En guise de ma bonne fois, je vous retire les liens Ce qu'il fit en même temps de parler. Votre Honneur, énonça l'inquisiteur en se tournant vers le président. Je vous prierais de transmettre l'édit du parlement directement au conseil Liturgique de Lurenberg. Ils seront plus a même que moi pour prendre cette décision... Comprenez moi, pour un inquisiteur, céder sous la menace est une grave faute... pas un péché, mais quand même. J'intercèderais en votre faveur. Si vous désirez me surveiller, un homme qui a votre confiance peut monter, mais laissez moi passer.

- Je ne comprends pas vraiment, il ne s'agit pas d'une menace mais d'une décision prise par le divin peuple, unie au parlement. Quand au fait que vous doutiez de ma bonne foi, si c'est l'unanimité du vote qui vous y incite, ne soyez pas surpris. Et oui tout le peuple est en désaccord avec vous. Et sachez que je n'aurais pas été assez bête pour faire adopter moi-même cette décision à l'unanimité, je vous ferais aussi remarquer le temps qu'il m'a fallu avant d'arriver ici. Temps dut à la longueur de la procédure.

On entendait un cheval arriver au grand galop. Anna descendit et dit :

- Tu as oublié ceci, j'ai pensé que tu en aurais besoin.

- En effet oui.

- Ha mais que ferais-tu donc sans moi !

Et elle repartie comme elle était venue.
Friedrich tendit donc le papier officiel à l'Inquisiteur et dit :

- Monsieur, voici.

l'inquisiteur lit le document et se mordit la lèvre inférieure.

- L'abandon de toutes charges, par vote direct, sans procédure judiciaire ni débat? Pour un crime d'envergure natiionale? je n'aime pas vos methodes expeditives, président, mais je ne peut faire autrement que de mi fier.

Vous êtes libres... régent. Mais ce n'est pas fini, croyez moi. Nous nous reverrons a la prochaine irrégularité de votre part, qui ne serait tarder.

Il serait dommage mon cher que vos compétences en cette matière ne s'envolent d'ici là .
Heinrich avait adopté un ton volontairement ironique. Il cria en descendant du carrosse:
Qu'on le laisse partir!!

Kallen, qui entendit que le régent laissait partir l'inquisiteur, s'emporta violemment. Alexander était en train de discuter avec les hauts gradés de l'armée faillit réagir trop tard.

La furie était lancée vers l'inquisiteur à une telle vitesse qu'elle était à peine visible à l'oeil humain. Alexander se rua derrière la sang mêlé en saisissant son bras droit qu'il frappa si fort qu'elle en laissa tomber sa rapière.
Tandis qu'elle tenta de nouveau une offensive sur le pauvre homme en noir qui était figé de peur en voyant un vampire au dent si pointu à un mètre de lui, Alexander attrapa l'autre poignet de sa fiancée puis il la serra contre lui de toutes ses forces faisant ainsi une sorte de cage incassable autour d'elle.

- Alexander, cria-t-elle en se débattant, laisse moi le finir! Il se moque de nous!!!

- Kallen, dit-il en la maintenant prisonnière, ce n'est pas nécessaire, s'il te plait ne m'oblige pas à te mordre pour te calmer... ça embarrasserait nos amis les humains.

Le régent regardait la scène dubitatif. S'ils se mettaient à se battre, cela ne servirait pas vraiment ses interêts. Finalement, Alexander s'avérait utile, c'était le seul à pouvoir canaliser la fougueuse Kallen.

D'ailleurs celle-ci ne semblait pas de l'avis de son fiancé. Il tenta alors de la mordre au cou, elle répliqua, lui donnant un coup de coude dans la poitrine. Elle se dégagea de son étreinte, lui faisant face, montrant ses deux canines tel une bête sauvage. Son adversaire répliqua de même. Cela dura quelques secondes puis ils fusèrent l'un vers l'autre.

Tous les humains étaient complètement subjugués. Un combat de vampire, c'était toujours très impresionniant et souvent très beau à regarder. Leur mouvements étaient si fluides et si souples qu'on avait presque l'impression qu'ils dansaient.

Soudain, en une fraction de seconde, le sang pur parvint à saisir la jeune vampire et le mordit violemment au niveau de la jugulaire. Elle étouffa un cri, puis son corps se raidit, devenant inerte. Il but son sang. Elle s'évanouit.
Voyant que tous les regards étaient toujours tourné vers eux, il prit le corps de la vampire dans ses bras et se justifia:

- Navré pour cette scène mes amis, ne vous inquiétez pas pour elle, c'était le seul moyen de l'empêcher de déchiqueter cet homme. Elle s'en remettra.

Tout l'auditoire ne savait plus comment réagir comme figé.

Le Régent complétement subjugué par la beauté de la scène avait murmurait à son secrétaire Edgard de retour:
Regardez mon ami, un combat vampirique c'est si rare et si beaux!
Les yeux du régent pétillaient, Edgard lui...défaillait
A la fin de ce magnifique combat,Heinrich dit aux soldats à ces cotés:
Amenez la commandeure à l'interieur du Palais! Mon médecin personnel, vite !
Il venait de prendre conscience de la situation. Sa commandeure dans un tel état...
Les soldats saisirent la sang pur et l'amenèrent à l'intérieur.
Il regarda le prince Volkène est dit:
Vous auriez pu y aller moins fort! Regardez dans quels états elle est maintenant! décidement cette place de commandeur est bonne pour l'hôpital.
Le vampire ne dit rien et partit d'un pas lent; mais Heinrich le retint et déclara:
Votre Altesse,... Merci.
Le vampire fit un signe de tête, et partit. En quelques secondes il n'était déjà plus dans le champs de vision du Régent. De toutes façons il valait mieux qu'il ne soit pas là quand Kallen se réveillera, un combat vampirique suffit par jour, pensa Heinrich .

L'inquisiteur fermais les yeux et se murmurais
"je n'ai rien vu, je n'ai rien vu... je vient de sortir d'une mauvaise passe, on va oublier que le vampirisme est interdit hors de la principauté"
Il prit une grande bouffée d'air frais et, avec un sourire crispé:

- Bon ben je vais y aller, moi... Adieu, j'espère. Cocher, On y va!

Le Carrosse noir partit et disparu du champ de vision du régent

Une troupe de soldats était restée statique. Le prisonnier Havennoc tenta de se faufiler mais il fut vite repérer.
Le capitaine lui dit :
Et mon petit, où tout vas comme ça nous avons ordre de t'amener dans le Palais. Tu as de la chance le Régent s'intéresse à toi. Tu l'attendras dans l'antichambre.