Dans la sombre forêt helzonienne...

Le convoi continua son avancée dans une forêt qui paraissait de plus en plus sombre. Une ambiance tendue s'installa parmis les soldats qui priait intérieurement que les deux vampires suffirait à éloigner les voleurs et assassins en tout genre.

De toute façon, les deux vampires en question, quand à eux, trouvait cette forêt bien sans interêt. Pourquoi est-ce que tant d'humain ne voulait pas s'en approcher? Honnêtement à part la pluie qui commençait à les énerver, il n'y avait réellement rien d'extraordinaire.

Kallen avançait toujours sur son cheval noir près du flanc droit du convois. Rien à signaler pour le moment. Elle cria alors à Nedelko:

- Dis moi Cousin, toi qui a un grand sens de l'orientation, allons nous bientôt sortir de cette forêt? ça commence a devenir lassant là!

Le médecin situé sur le flanc gauche du convoi, répondit après un temps de reflexion:

- Normalement, on est plus très loin de Cazialstava, ne t'inquiète pas!

Un soupir de soulagement parcourut alors tous les soldats, tandis que les vampires était plutôt déçu de n'avoir croisé personne.
Alexander, lui aussi avait prévu cette halte dans la capitale helzonienne pour se rendre dans un autre "bar sanguin", et ce n'était pas les pilules du médecin qui allait changer sa faim.

Les cavaliers et le groupe de brigants avaient rejoint le camp principal où Herman attendait, apparement il attendait sa venu avec hâte
Les ordres d'Herman étaient clairs. Lui et l'étrangé avaient parlé un long moment puis avaient finis leurs discussion en se serrant la main. Herman avait ensuite rassemblé ses hommes et leur avait expliqué la situation, le visiteur était quand à lui repartie avec ses cavaliers.

Les ordres étaient simples, bien qu'Herman ne comprenait pas tout, mais l'étrangé lui avait comfirmé que tout ce passerait bien. La trentaine d'hommes du groupe se mirent en position autours de la route, bien camitouflé accroupis dérière les buissons et les arbres, la nuit les rendant invisibles pour les yeux humains. Leurs arbalètes étaient chargés et pointées dans la direction de la route, tout devait ce faire silencieusement. Un homme restait sur la route, l'oreille collé sur la terre du chemin, écoutant attentivement. le moindre bruit et la moindre vibration.

Il leva soudainement la tête et fit signe aux trois hommes près de lui.

-"Il arrivent." pensa Herman, "J'espère ne pas m'être trompé sur cet homme et qu'il tiendra parole."

Les hommes sur la routes amenèrent un homme encore endormie, les mains ligotés et bailloné. C'était le colis que l'étrangé lui avait livré, il avait expliquer à Herman ce qu'il fallait en faire.
Les hommes sortirent des couteaux et coupèrent plusieurs veines de l'homme, laissant couler le sang sur lui et sur le sol, ils le dépossèrent ensuite sur la route et se mirent en position.

Quelques minutes plus tard, un cavaliers sortie de la brume, suivit de quelques dizaine de mètres par plusieurs chariots et quelques gardes.

-" Les laisser passé, il faut attendre et les laisser passé." se remémorèrent les hommes d'Herman. "attendre le signal du chef."

Herman devait attendre de voir comment les Vampires de ce convois venant de Volkona allaient réagirent à cette odeur et cette vu de sang frais humain encore chaud, l'odeur du sang masquant la présence d'Herman et ses hommes à l'odorat des Vampires. Du moins c'est ce que leur avait affirmé l'étrangé:

-"Les Vampire et leur soif peuvent avoirs des avantages si ont sait les utiliser, je me suis renseignez, croyez moi Herman, mon plan marchera et je compte sur vous." avait-il affirmé

. Herman se tenait prêt à lancer le signal, dés qu'ils seraient encerclés, ils ouvriraient le feu.

Pendant ce temps, Vlad attendait son invité de marque, perché sur son cheval, entouré de deux de ses cavaliers. Il entendit au loin, à travers la brume des bruits de sabots, instinctivement, les deux cavaliers sortirent leurs pistolets à poudre et les pointèrent dans la direcion de la source du bruit.
Trois cavaliers en manteaux noir apparurent, telle des ombres sortant de la brume. Celui du milieux leva le bras en signe de salut.

-" Baissez vos armes, c'est bon." dit Vlad

Les deux gardes abaissèrent leur pistolets à poudre, laissant les trois inconnus approcher. Le cavalier du milieux s'approcha de Vlad et lui montra un signe, Vlad montra le sien en retour.

-" Tout est près ?" demanda le cavalier noirs à travers le grand cache col de son manteau.

-" Il ne manquait plus que vos hommes, prenez vos positions, vous avez ce que vous avez à faire, alors n'échouez pas si vous voulez votre récompense."

Le cavalier noir aquiessa d'un auchement de tête puis donna des directivent à ses propres hommes, ceux partirent chacun dans une direction opposée, laissant Vlad et ses hommes seul.

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Alexander avait vivement saisit sa fiancée par le bras, l'entrainant avec elle dans une folle course derrière les chariots du convoi. Lorsqu'ils furent en sécurité, il la plaqua contre la paroi du chariot le plus proche.

- Kallen!!, lacha-t-il complètement ahuri l'air inquiets, Dis moi que tu n'es pas blessée, ça va?!

La vampire réagit en repoussant violemment le bras de son fiancée, avant de lui lancer un regard froid.

- Pour qui tu me prends, Alex? Je ne suis plus une fragile petite fille, je cours aussi vite que toi, et mon temps de réaction est le même qu'un sang pur! C'est sur je frappe moins fort... mais en même temps tu n'est pas un exemple de finesse.

Alexander fut tellement heureux de voir qu'elle n'avait rien qu'il ne réagit pas face à la dernière boutade de la jeune vampire.

- On ne peut pas dire que tout le monde soit dans le même état que toi, ajouta le prince vampire en regardant leur soldats, Doc tu peux t'en occuper? Le reste on les canarde avec ce qu'on a, mais surtout restez à couvert, on les laisse vider leur munitions!

Nedelko approuva d'un signe de tête bref tandis que les quatre autres soldats se mettèrent en position de tir.
Le grand vampire blond passa alors sa main dans ses cheveux puis poussa un cri aigu qui eut pour effet de pétrifier toute l'assistance tant il était étrange venant d'un tel corps.

- Mon dieu!! Cria-t-il hors de lui, le souffle de leur carreau d'arbalète a déplacé ma mèche de devant!!

- ça y est on vient de perdre notre dernière lueur de crédibilité... maugréa Kallen partagé entre l'amusement et le dépit, j'espère franchement que nos ennemis n'ont rien entendu...

Le vampire n'avait pas l'air de l'entendre de cette façon et semblait s'énerver franchement, ses yeux d'habitude d'un vert doré se tournèrent vers le rouge foncé.
Nedelko pourtant occupé à panser quelques plaies, se retourna vers le couple, inquiet.

- Eh Kallen! Ne me dit pas qu'il va nous faire un cas de rage rouge en pleine bataille, là? Pour des cheveux?!

- Ne tente pas la chance, Est-ce ma faute si les sang purs sont instables et s'emportent pour un oui ou pour un non?, lança la vampire blasée, je sais comment le calmer, laisse moi faire cousin...

Elle saisit alors Alexander par la taille, passa ses bras dans le dos du jeune vampire tout en se pressant contre lui. L'effet fut immédiat: les yeux d'Alexander reprirent leur couleur initiale, tandis que tout son corps se gela face à l'étreinte soudaine de Kallen.
Voyant l'efficacité de sa technique, elle le lacha en grimaçant, s'éloignant à deux mètres du vampire.

- N'imagine même pas que cela a une chance de se reproduire, ce sera bien la dernière! marmonna-t-elle.

- Je devrais faire plus souvent un début de rage rouge si c'est comme cela à chaque fois... déclara le prince, Dis moi Kal, la grimace, c'était parce que cela t'a dégoutée, ou plutôt que tu étais dégoutée d'apprécier cela?

- Qu'est-ce que tu racontes?! Les muscles ne font pas tous, mon pauvre Alexander!

- Hum, je vois, mais tu te contredis toi même... Ton petit jouet humain est certes fin mais bien dessiné tout de même!

Kallen commençait à grogner comme une bête sauvage forçant le médecin à intervenir de nouveau.

- Sans vouloir faire le rabat-joie, on ne peut pas vous laisser deux minutes sans qu'il y ait un seul conflit, c'est dingue! Kallen, s'il te plait!

La sang mêlé cessa de montrer ses canines puis saisit son arbalète pour aider les autres soldats.

- D'ailleurs, dit alors Alexander, tu aurais mieux de le ramener ici ton humain, au lieu de te le garder pour toi toute seule, il aurait pus servir et donner son sang...

- Tais toi donc, cria la sang mêlé en jetant son arbalète au sol et en s'agrippant au vampire.

- Pourquoi? On est entre suceur de sang, non?

- Nedelko ne sait pas pour ça, et crois moi, il nous enfermerait pour ça Soma et moi! murmura-t-elle.

Le médecin voyant qu'il se passait de nouveau quelque chose derrière lui se retourna, l'air agacée.

- Quel est le nouveau problème cette fois? Ne pouvez vous pas faire votre boulot à savoir tirer sur l'ennemi, sérieusement?

- Non, on parlait juste de la relation qu'entretient Kallen avec Soma... répondit le vampire, rien de très passionnant.

- Dis moi, Alexander, je ne te savais pas si ouvert... s'interrogea Nedelko.

- Ah mais, dans ce genre de truc, je peux même participer...

Kallen lui attrapa soudainement le bras et lui murmura dans l'oreille:

- Il croit que Soma est mon amant, fais attention à ce que tu dis, ou il va nous prendre pour des dépravés... en plus d'être complètement névrosés!

- Laisse moi rire, répondit le vampire en tentant de remettre sa mèche déplacée.

Le pauvre Nedelko, se remit à son travail, étonnée des moeurs des vampires mais préféra ne pas s'en mêler.
Les deux fiancés saisirent leurs armes de jet respectives et reprirent leur poste.

Malgré tout, Nedelko continuait sa réflexion à propos d'une autre stratégie possible. Quand il eut soudainement une autre idée qu'il jugea meilleure. Il prit alors plusieurs feuilles de papier dans son sac avant d'écrire dessus. Puis il se dirigea vers un cheval qu'il fit se coucher. Puis il appela l'un des vampires blessé.

- Toi là, viens ici, je vais avoir besoin de toi.

Ce dernier s'exécuta.

- Alors écoute-moi, tu vas t'allonger contre le ventre du cheval, comme si tu allais le prendre dans tes bras.

- Nan, mais ca va pas !! …

- Bon alors écouté soit tu fais ca, soit, au lieu de te soigner je t'achève.

Nedelko attacha le vampire au ventre du cheval, grâce à des sangles qui servaient aux étriers et à la bride qui faisaient le tour du cheval avant de s'attacher aux pieds et points du vampire. Puis il mit un billet dans le licol du cheval, un autre dans une poche du vampire et un sous chacun des liens. Puis il glissa quelques mots à l'oreille du vampire. Avant de faire se relever le cheval.

Il regarda ensuite Kallen et Alexander :

- Il nous faut une diversion. Les chevaux des chariots ne sont pas habitués au sifflement des flèches, et ils les craignent. Je vais libérer celui-là de ses liens et vous le dirigerez dans les fourrés pour déloger nos assaillants. Cela va les désorientés, et en dehors de la forêt, ils seront plus faciles à abattre.

Nedelko sortit sa claymore et la pris à deux mains.

- Il faudra aussi couvrir l'angle de visé formé par l'absence de ce cheval. Mais cette absence serra brève. Le chevale avec le vampire passera par cette brèche pour fuir la forêt. Puis ce cheval refermera la brèche. Bien compris ?
Il va falloir tout coordonner.

Kallen cessa de lancer son regard mauvais envers son fiancé afin d'acquiescer vivement.

- Tu sais quoi cousin, c'est moi la commandeure et c'est toi qui possède les meilleurs stratégies militaires! déclara-t-elle amusée.

- Et après elle dit que c'est moi le bourrin..., dit-alors Alexander en haussant les épaules.

La vampire se retourna de nouveau vers le prince, l'air énervé, mais se contenta de soupirer avant de répondre à Nedelko.

- Bien, voilà ce qu'on va faire, Cousin tu couvres la brèche laissée par le canasson, et nous, les vampires, on s'occupe de tirer sur tous ces connards délogés de leur planque.

Le groupe approuva, commençant à préparer les arbalètes.
Nedelko s'apprêtait à donner le signal avant qu'Alexander ne pousse un cri.

- STOP! cria-t-il au médecin.

- Quoi encore? répondit ce dernier qui malgré son calme exemplaire commençait à se fatiguer, C'est encore avec tes mèches de cheveux, ou parce que Kallen n'est pas assez en sécurité?

- Kallen tu sais que je t'aime beaucoup, mais désolé c'est la première réponse, s'expliqua le beau vampire blond en passant sa main dans sa belle tignasse travaillée.

Il s'approcha du vampire attaché au cheval noir puis il lui dit distinctement:

- Ecoute comme tu va t'arrêter dans la merveilleuse ville de bouseux de Cazialstava la plus grosse bourgade du coin, tu vas, après avoir fait ce que le doc t'a demandé, me chercher ma lotion capillaire aromatisée à la framboise! Ok? c'est pas trop compliqué pour toi? Il doit bien y avoir une parfumerie là bas tout de même!

- Alexander, je n'y crois pas... maugréa la sang mêlé, c'est un petit peu abusé là! Ce pauvre garçon va avoir d'autre soucis plutôt que d'aller t'acheter tes fragrances de courtisans!

- Tu sais Kal, être beau, c'est certes inné mais ça s'entretient un minimum tout de même! Ce qui n'est pas vraiment ton cas, tu en conviendras, vu l'état de ce qui te sert de cheveux!

- Peut être mais moi au moins, j'ai des cheveux raides que je ne suis pas obliger de lisser chaque jour que Luren crée!

Le vampire laissa échapper un cri.

- Comment as-tu pu osé dévoiler mon secret!

Le médecin eut de nouveau une sensation de déjà vu, se positionna comme à son habitude entre les deux suceurs de sang, attendant qu'ils se calment de nouveau.

- Bon vous réglerez vos comptes plus tard, OK? on lance le plan! Sérieusement j'espère que nos ennemis nous vous entende pas... Des gosses, vous êtes des gosses et je dois dire qu'avec votre apparence, j'ai tendance à l'oublier...

Les deux vampires se retournèrent, s'ignorant mutuellement en retournant à leur poste.

- A mon signal, cria le medécin! Un, deux...

Vlad avait revêtu son armure et attendait avec ses hommes à une centaine de mètres de l'embuscade. Il finissait de fixer son casque pendant que les quinzes cavaliers du groupe finissaient de préparer leurs pistolets à poudre. Les cavaliers avaient enlevé leur manteau noir pour réveler leur armure de métal, le corps, les cuisses, les épaules, les avants bras et la tête étaient ainsi recouverts. Un sabre de cavalerie à la ceinture et une claymore dans le dos. Leur balles en argent allait être plus efficace que les carreaux des Toldènes.
Vlad finit de fixer son casque en acier quand il vit s'élever dans le ciel un trait scintillant, comme une étoile fillante peçant les ténèbres pour les éclairer. Puis il la vit retomber.

-"C'est le signal, vous savez ce que vous avez à faire, vous êtes la mort silencieuse, alors on y va !!" cria Vlad à ses hommes en abaissant son haume, son visage ressemblant maintenant à une sculpture ancienne, comme un visage de statue.

Ses hommes l'imitèrent et abassèrent leur heaume à leur tour. Ils prirent en main leur pistolets à poudre et suivirent Vlad dans sa charge vers le convoi. Une quinzaine de silouhettes montées en armures se rapprochaient de la formation des vampires, prets à jaillir par la forêt et encercler les ennemis.

Au même moment surgirent de chaque côtés de la route par la forêt, deux autres groupes de sept cavaliers en manteau noir, fusil court à la main. Ils foncèrent vers le convoi et l'encerclèrent au moment où les cavaliers de Vlad sortaient de la forêt, un pistolet à poudre dans chaque main.