Dinner en famille.... ou presque

Après que Sylvana ait acceptée avec reconnaissance l'invitation de l'empereur, ils rejoignirent la salle dit du "Petit souper".
Cette salle n'avait rien de petit. Relativement grande, elle était richement décorée. Ici et là trônaient des bustes et des vases en fine porcelaine. Le plafond était surchargé de décors, fresques et moulures qui s'alignaient à foison. Au milieu de la pièce, une grande table en bois précieux contrastait avec la présence du marbre au sol. Le couverts était mis; Sylvana était déjà habituée à vivre dans de bonnes conditions mais manger dans des couverts en or... C'était la première fois.
Heinrich dinait seulement avec ses proches, ce soir l'amiral Karl von Kassel, son Fils Konrad, sa Tante Maria Valeria et Sylvana seraient présents. La jeune femme connaissait déjà Ingrid la nièce de l'empereur mais celle ci avait été retenue au ministère des finances.

A l'appel du majordome chacun passa à table. L'empereur y siégeait en bout, Sylvana fût placé directement à sa droite. L'amiral quant à lui faisait face à la jeune femme, pendant que Maria-Valeria se confrontait à la jeunesse insolente de Konrad.
Le diner allait commencer, Heinrich présenta alors la jeune femme aux autres convives:
-"Mes amis, ma très cher tante, voici une demoiselle que nous avons rencontré aujourd'hui dans les jardins.Sylvana von Workel. Elle réussit à allier une grande beauté avec une immense culture"
A ces mots, la dame de fer crût qu'elle allait succomber! Voir son neveux dire de tels compliments! Mais que se passait il? Elle ne l'avait jamais vu comme ça depuis que Elizabeth était morte. Karl et Konrad, avaient tous deux une mine radieuse quand ils comprirent les mots de l'empereur.
La vieille dame reprit alors:
-"Je suis enchanté mademoiselle von Workel, Workel ...... comme cette famille du Lieger? Aucun lien avec les toldènes ? Je crois savoir qu'il y a aussi une famille de Bou.. de Told.... oui c'est ça de Toldènes, du même nom." La dame de fer s'était reprit juste à temps, les bouseux auraient encore pût lui pourrir l'existence.
-"Tout à fait votre Altesse, De la branche du Lieger. Nous n'avons aucun lien avec ces usurpateurs Toldènes." Le calme et la détermination régnaient dans sa voix. A ces paroles, Maria- Valeria acquiesça. Une fille qui n'aimait pas les toldènes ne pouvait qu'être sympathique pour elle.
Konrad ravala un rire quand il comprit que la vielle femme testait la petite nouvelle. Elle aurait été toldène, le tout aurait été beaucoup plus divertissant.
L'amiral souhaita la bienvenue à Sylvana, et tout le monde commença à parler de l'actualité du moment. Le repas allait être servis.

Le diner continuait tranquillement. Les plats arrivaient dans de magnifiques plats en argent ciselé et incrustés de pierreries en tout genre. Les Valets déposèrent le faisan farci aux abricots accompagné d'une sauce subtils aux épices du confins de l'empire.
Selon l'étiquette en vigueur à la cour, l'empereur était servi en premier puis sa tante ( en tant que femme la plus âgée ) puis Sylvana et enfin les "Von Kassel" ( père et fils dans l'autre des âges).
Chacun se délectaient du faisan délicatement préparé. Mais l'empereur ne touchait pas à son assiette. Il écoutait, attentif au moindre mot de Sylvana. Les questions fusaient, que pensait elle de cela, ou de ce ci ?
Alors que la conversation continuait, un Valet arriva essoufflé disant:
" Votre Majesté! Des invités..... Inattendus"

- Je te déteste, Humain!

Cette phrase résonnait dans tout le long couloir ou venait de débarquer le capitaine et la pseudo commandeure. L'un des valet était parti avertir l'empereur de leur présence, les laissant seuls.

- Tu n'avais pas besoin de la dire, je le savais déjà... déclara Soma hilare, vu la façon dont tu es tombée de cheval... En même temps il m'était difficile de ne par rire.

- Tu n'es qu'un mal appris... Je suis une princesse, pas une de tes conquêtes de basse condition!

- Si après tout ce temps, on ne le savait pas...

Alice croisa les bras, vexée, et se retourna en signe de contestation.

- En plus, était-on obligé de prévenir l'empereur immédiatement? demanda-t-elle soudain inquiète, Sérieusement, si jamais il se met à me parler du passé de ma soeur...

- C'est l'étiquette, toi qui est aussi à cheval là dessus... Et puis, j'imagine qu'il va être content d'avoir des nouvelles de sa commandeure... en plus, profites en , tu es "amnésique"!

Les paroles de l'humain ne rassurèrent toujours pas la pauvre vampire, qui se contenta de remettre quelques unes de ses mèches en place, déplacée lors de sa chute de cheval.

- De toute façon, il ne va tout de même nous inviter à diner! ironisa Soma pour tenter de rassurer la sang mêlé.

C'est alors que le Valet revint en courant, légèrement essoufflé.

- L'empereur vous veut à sa table, annonça-t-il,Commandeure Tatlina, Capitaine Kewell, Suivez moi je vous pris.

Ils laissèrent le valet passer devant puis le suivirent de loin de manière à pouvoir discuter sans être entendu.

- Bravo pour tes brillants pronostics, l'Humain, maugréa Alice entre l'énervement et la dépression, et maintenant quoi? Il va y avoir une attentat en plein repas?

- A ta place, je ne tenterais pas le destin...

Ils continuèrent leur chemin, puis ils arrivèrent dans les appartements impériaux privés.

- Je crois qu'ici c'est encore plus ostentatoire que chez les Tatline niveau décoration... affirma la sang mêlé.

- Peut être pas, je ne n'ai pas encore vu de meubles en or massif ici...

- C'est vrai, j'avais oublier le bureau du prince Nikolaï... Bref, là n'est pas le problème.

- A ce propos, il est l'heure de ta leçon numéro 4, répliqua Soma, Devant l'empereur tu doit être impolie, n'hésite pas à jurer, à ne pas te tenir droite, ne fais pas de révérence, et même si tu l'insultes il sera énervé mais rien de très grave, il est habitué... Et par pitié débraille-toi un peu! Déjà que tu es en robe!

Soma s'arrêta devant elle, déboutonna le haut de sa robe et dénoua la longue tresse de la vampire avant d'ébouriffer légèrement sa chevelure.

- Voilà qui est déjà plus réaliste... conclua Soma en regardant la jeune femme plus en détails.

- Merci, tu a réussi à me transformer en noble désargenté...

- Pas de quoi, maintenant ne souris pas, et sois désobligeante on arrive devant la salle du petit souper!

Soma paraissait très mal à l'aise. D'une part parce c'était la première fois qu'il était convié dans la haute sphère du pouvoir, d'une autre part, il ne savait absolument pas comment réagir face à cela, sans oublier qu'il fallait qu'il s'occupe de la princesse égocentrique. La vie était vraiment d'un compliqué!
Ses yeux firent le tour de la table et il remarqua la présence de Konrad Von Kassel... Tiens le père des jumelles, la soirée risquait d'être intéressante... Devait-il en informer Alice? Après tout, elle n'était pas comme Kallen si elle l'apprenait, elle n'irait probablement pas le tuer sur le champ... Il y réfléchirait.

Le jeune homme se contenta de faire le salut des Lions, mélange de salut militaire avec une révérence en demi fond.
Il se releva et vit tous les regards ébahis tourné vers lui. Avait-il fait quelque chose de mal élevé?
Il se tourna alors par réflexe vers sa nouvelle coéquipière et remarqua qu'elle était en train d'effectuer une magnifique révérence digne des hautes familles vampiriques... En plus celle-ci faisait très Balmore... Soma espéra que personne ne le remarquerait.
Il donna alors un grand coup de coude discret à la vampire qui se releva net en lançant un regard assassin au jeune homme.
Apparemment toute l'assistance non plus n'en revenait pas, quand au père biologique d'Alice, il s'étouffait littéralement. Voilà qui commençait fort.
L'empereur, qui venait de remarquer la robe de sa commandeure, les invita à s'asseoir et demanda à l'un des serveur de ramener du sang de mouton pour la jeune vampire.

Les deux jeunes gens prirent place sous les lourds regards des invités.

- Ah bah bravo Princesse, murmura Soma à la vampire tandis que les conversations reprenaient autour de lui, heureusement que je te donne des conseils... Mais bien sur, la petite fille gâtée n'en fait qu'à sa tête!

- Tu vas te calmer tout de suite,l'Humain, c'est toi qui a tenu à faire tout ça! Et puis ça a été plus fort que moi, je n'ai pas pu me contrôler...

- Tu vas me faire croire que ta bonne éducation l'emporte sur tes mouvements?

- Eh bien oui figures-toi! Et ce n'est pas un petit enfant des rues qui va me faire des leçons de morale!

- Très bien puisque tu le prends comme ça, débrouille toi tout seule! Après tout ta soeur jumelle ne devrait pas avoir de secret pour toi...

Voyant que la plupart des regards étaient tournés vers leurs messes basses, Soma et Alice se contentèrent de sourire en espérant ne pas attirer l'attention plus que cela.

- Dis moi, l'humain, tu peux me dirent qui sont tout ces gens? demanda alors Alice.

- Je croyais que tu n'avais plus besoin de moi...

- Ok, qu'est-ce que tu veux que je te dise? Bien sur que j'ai besoin toi, alors maintenant fais ton travail et renseigne moi, comme ça dès qu'ils s'interesseront à nous, je saurais qui est qui.

Soma but une gorgée de vin pour se redonner du courage et se tourna vers la vampire.

- Bien, le vieux c'est ton grand père, celui qui à l'air d'avoir trente ans mais qui en a quarante cinq c'est ton père, mais tu n'es pas sensé le savoir, Ok?

- Tu compte m'annoncer encore de nombreuses choses comme ça en espérant que je ne réagisse pas? lacha la vampire au bord de la crise de nerfs.

- En même temps, oui, puisque tu n'es pas le genre à me coller ton poing dans la gueule comme le faisait si bien ta soeur...

- Goujat!

- Je te remercie, bien on continue, la vieille, je crois que c'est la tante de l'empereur...

- Et laisse moi deviner, le coupa Alice, la jeune humaine c'est sa fille?

Soma étouffa un rire.

- Pas que je sache non, heureusement que tu me l'ai demandé. J'imagine que ça doit être sa favorite... Mais sa tête me dit vaguement quelque chose... murmura le jeune homme en réfléchissant, oh non!, je crois que je me suis fait sa mère...

- Je crois qu'on viens d'attendre le fond là... Tu n'étais pas obligé de me le dire, maintenant tu viens d'atteindre les abysses dans mon estime pour toi.

- Ne fait pas l'éffarouchée, vous les vampires vous faites bien pires! Tu demanderas à ton fiancé... Et puis, sa mère est jeune, la petite quarantaine oublié de son vieux mari... Ce genre de femme viennent d'elle même. Mais crois moi je ne recommencerai plus, les courtisanes c'est trop délicat. Après elles s'imaginent que l'on s'éprend d'elle, sans oublier les maris en question...

- Oui tu as raison, retournes à ton niveau avec les boulangères. Et après on dit que les vampires sont des désaxés...

Tout d'un coup les regards se tournèrent vers eux. L'empereur semblait vouloir leur poser des questions. Alice se mit à suer à grosses gouttes tandis que Soma hésitait entre le rire et les pleurs.

L'empereur regardait avec attention la commandeure. Comment avait elle put cicatriser si vite ? Une balle avait écrit Konstantion, Heinrich mit cela sur les capacités spéciales des vampires. Mais autre chose le tracassait. La commandeure avait effectuer une révérence sans failles, avec grâce et délicatesse. Ce n'était jamais arrivé!
De plus elle portait une robe! Jamais, l'empereur ne l'avait vu vêtue de la sorte. Où étaient les bouts de chiffon qu'elle osait appeler vêtements ? Où se trouvait le manque de respect à l'étiquette ? Pourquoi n'avait elle pas encore juré ? Tout cela étaient bien étrange.
L'empereur eût alors une idée:

-"A Monsieur le chef des lions ! Qu'avez vous fait ? Ce n'est plus la même!"

Soma crût défaillir

-"Une révérence de votre part Kallen, j'en suis très touché. Je crois que je n'en avais jamais vu une qui respectée l'étiquette avec cette précision"

Le teint du jeune homme reprit alors des couleurs, mais l'empereur n'en avait pas finit. La situation était trop étrange.

-" On m'a dit que vous étiez Amnésique. C'est fort dommage, mais je vois que pour le moment cela vous réussit plutôt bien"

Karl et Maria-Valeria rigolèrent ensemble de bon cœur. Ils étaient de la vieille école, les manières passées de Kallen les choquaient à chaque fois. Konrad restait cloîtré dans son silence, comment sa fille avait pu changer du tout au tout?
Elles si désinvolte et naturelle, elle était devenue une marionnette de la cour ?

La dame de fer avait néanmoins entendu des bouts de la conversations entre les 2 nouveaux arrivants. Elle avait bien compris avec la promiscuité que le jeune homme se vantait de ses histoires de conquêtes féminines. La cour n'était plus ce qu'elle était ....

Heinrich avait eût le temps de réfléchir, cette situation n'était pas banale. Et il fallait qu'il la comprenne. L'ignorance lui faisait horreur. Une idée lui vînt:

-"Ma chère Kallen, accepteriez vous de prendre le thé avec nous ?"

Tous le monde avait les yeux rivés sur la jeune femme. L'empereur savait tout à fait que ce breuvage n'était pas "sa tasse de thé".

Cette fois, le pauvre Soma avait l'impression de faire un arrêt cardiaque sur place. Que faire, que faire, que faire?, fut les seuls mots frénétiques qui traversaient son esprit sans trouver de réponses.
Soudain, dans un élan de réflexe en voyant que la jeune vampire allait répondre, il écrasa le pied de cette dernière avec toute la force qu'il avait.
Alice étouffa un cri et se retourna vers l'humain en lui lançant un regard encore plus noire que d'habitude, le genre d'expression qui peut pétrifier quelqu'un.
Apparemment, elle devait refuser l'invitation.

- Je vois dans l'obligation de refuser, votre altesse, l'humain enfin Soma et moi-même devont reprendre l'entrainement dès ce soir. Il me faut être physiquement efficace depuis mon coma.

Soma était satisfait de la réponse d'Alice même si elle était encore beaucoup trop polie. Enfin bon Kapen Lagen ne s'est pas construite en un jour.
La vampire se tourna vers lui.

- Tu refais un truc dans le genre encore une fois l'humain, et je te vide de tout ton fluide sanguin, murmura-t-elle, Tu viens de transformer mon souliers de soie Volkonène en torchon...sans parler de l'état de mon pied.

- Si j'ai bien compris, pour que tu ressembles à ta soeur, il va falloir que je t'énerve...Cela risque d'être amusant...

Voyant que de nouveau les regards des convives s'étaient tournés vers eux, ils s'interrompirent attendant une nouvelle réaction de l'empereur.

L'empereur resta incrédule devant la scène.On refusé son invitation! De la part de Kallen quoi de plus surprenant. Que se passait il ? De toute façon il avait convoqué la commandeure pour un entretien. L'amiral aussi en attendait un.
Voyant que la commandeure avait mal compris il dit:

-" Je crois que vous m'avez mal compris, ce thé va avec le diner. Vous dinez avec nous, vous finissez le diner avec nous. Et comme d'habitude nous finissons par un thé."

Le ton avait été froid et distant. Heinrich ne rigolait pas avec l'étiquette qu'il songeait à élever en code de la cour.
La dame de fer, le vieille tante acariâtre, reprit comme un écho:

-"L'étiquette mes petits, l'étiquette...."

Alice se contenta d'acquiescer en buvant une gorgée de sang du mouton. Elle fit soudain une grimace. On était très loin du sang d'humain qu'elle consommait quotidiennement... Pour l'instant elle devrait probablement s'en contenter.
Quand à la chaleur humaine si célèbre, on ne pouvait pas dire que c'était vraiment le cas dans ce palais glacé. Finalement les suceurs de sang étaient bien plus sympathiques.

La conversation tourna alors vers l'équitation et les courses de chevaux ce qui ne passionnant pas la pauvre vampire qui souffrait encore de sa chute de cheval en entrant dans Kapen-Lagen.

Soma quand à lui, commençait à avoir du mal à se concentrer. Il n'arriva plus à manger quoique ce soit sans être pris de nausées. D'ailleurs son teint était pratiquement aussi pâle que celui d'Alice.
Il se mit à transpirer, en proie à une fièvre qui montait en lui. Que lui arrivait-il? Il tenta de réfléchir quelques instants. Il n'y avait pas de doute, il faisait une crise de manque... pas de doute possible. Dans très peu de temps, il aurait probablement des hallucinations. Il fallait qu'il s'extirpe d'ici. Il tenta tout de même d'en avertir la vampire qui semblait s'ennuyer au possible.

- Alice, je crois que j'ai un problème...

- Quoi encore, l'humain, Que se passe-t-il?ironisa-t-elle, Tu n'aimes pas la nourriture qu'on te sert? Ne t'inquiète pas, c'est pareil pour moi.

Elle se tourna vers lui. Son visage changea tout de suite d'expression, elle comprit immédiatement la situation. Elle avait déjà assisté à des manques et souvent, ce n'était pas très beau à voir.

- Depuis combien de temps tu n'as pas bu son sang? demanda-t-elle d'une voix sérieuse.

Soma commençait à ressentir une douleur si forte à la tête qu'il appuya les paumes de ses mains sur ces tempes.

- Je ne souviens plus... je crois... depuis le couronnement de l'empereur je pense...

- Mais enfin tu te rends compte de tous le temps que cela représente, espèce d'idiot! marmonna-t-elle, Ecoute il est clair que tu as besoin d'une morsure et de sang immédiatement, et moi je en vais pas te mentir j'ai vraiment besoin de sang humain...

- Je croyais que j'étais marqué par l'empreinte de Kallen.

- Je ne te promet rien... mais comme elle et moi sommes physiquement identiques... De toute façon, on le verra très vite si ton empreinte est différente, la morsure te fera mal et ton sang aura un gout affreux pour moi...

- Quel est ton plan, Princesse? Parce que je doute que je puisse tenir très longtemps...

Alice semblait réfléchir quelques secondes puis déclara toujours à voix basse:

- Je vais sortir en prétextant aller me rafraichir. Quelques minutes plus tard, tu feras de même, et on fait ça vite dans un coin du couloir.

- Fais gaffe quand tu emploie ce genre d'expression, on pourrait croire que tu parles d'autre chose...

- Tu n'es pas mon genre, l'humain.

- Et comment as-tu trouvé un plan si brillant, princesse?

- Comment crois-tu que l'on s'y prenait lorsque l'on avait trop soif chez les vampires?

- C'est bon, je ne veux pas plus de détails... conclu Soma, fais ce que tu as dit je te rejoins.

Alice se leva et prétexta qu'elle devait aller se rafraichir. Comme c'était une vampire, cela ne choqua personne, la plupart des gens pensant que les suceurs de sang se rafraichissait d'une manière peu conventionnelle. Soma, un peu chancelant mais il parvint à se contrôler se leva à son tour une dizaine de minutes plus tard disant qu'il voulait vérifier que Kallen allait bien.
La conversation continua en l'absence des deux jeunes gens.

Heinrich semblais préoccupé par le soudain changement d'attitude de Kallen. Mais a bine y réfléchir, cela devait être lié a l'amnésie. Aucune importance. De plus, il n'était pas dupe: il voyais bien que Kallen et Soma étaient partis presque en même temps. Entre eux, il y avais, une fois de plus, de l'eau sur le feu, et ils devaient avoir une petite explication... Ce qui montrait que son caractère, après tout, n'avait guère changé

La jeune Sylvana fût comblée par cette soirée. L'empereur fût des plus galants, et la diner touchait à sa fin. Maria-Valeria saisit le bras de la jeune femme et se dirigea vers son neveux.

-"Mon cher neveux, accepteriez vous que nous allions nous aussi nous rafraichir ? Voyez, je crois avoir à m'entretenir avec cette chère Sylvana." En disant ces mots, la dame de fer avait une idée derrière la tête. L'empereur semblait plus qu'intéressé par la jeune femme. Et il était toujours de bon ton d'avoir une amie dans la couche impériale.


L'empereur ne comprenant pas trop la requête de sa tante,et répondit d'un oui automatique. Les deux femmes firent une révérence parfaite et s'échappèrent par la même porte que Kallen et Soma. Maria- Valeria expliqua de suite son but à Sylvana:

-"Ma demoiselle, vous me semblez parée des plus beaux atouts pour satisfaire mon neveux. Croyez en ma longue expérience, vous êtes celle qui devra l'accompagner dans son règne."

La jeune femme opina, la vieille lui paraissait délirer.

-"Allons, un peu plus loin pour discuter de cela, Voulez-vous ?"

Sylvana hocha la tête pour signifier son accord. Les deux femmes s'éloignèrent dans le long couloir. C'est alors ....

Soma avait rejoins très rapidement Kallen. Il commençait à voir trouble. Il fallait faire vite. Alice l'attendait au bout du couloir, appuyée sur le mur dans l'ombre des chandeliers. Dans son délire imminent, Soma croyait presque que c'était Kallen. Cette posture était sa favorite et elle la prenait à chaque fois qu'elle devait attendre.

Il arriva à son niveau en ayant du mal à se tenir droit. Elle le saisit vivement par l'habit et le plaqua contre le mur. Qui aurait pu croire que la frêle vampire pouvait être si directe?
Elle commença par déboutonner la veste de Soma, puis sa chemise, laissant apparaitre le cou du jeune homme.
Elle y était, elle ne pouvait plus quitter ses yeux des veines de Soma, elle avait si soif, sa gorge la brûlait presque.

- C'est le moment de vérité, l'humain, annonça-t-elle avec des yeux plus rouges que jamais, soit il m'est impossible de boire ton sang et c'est la fin pour toi, soit j'ai la même empreinte et là...

Elle ne finit pas sa phrase et planta ses deux canines dans le cou de Soma. Le sang se mit à couler immédiatement et Alice s'empressa de le boire. Etrangement l'hémoglobine de Soma lui parut délicieux, elle avait un certain côté fruité. Maintenant, il était clair qu'elle et sa soeur avait la même empreinte de sang.
Soma lui était déjà parti dans une sorte de demi rêve merveilleux, la morsure d'Alice était différente, plus suave. On sentait qu'elle avait déjà mordu plus d'un humain,de plus elle n'avait pas la violence de Kallen.
Elle s'arrêta juste lorsqu'elle sentit qu'elle lui avait pris à peu près un quart de son sang, ce qui était sans danger pour un être humain, c'est ce qu'on lui avais toujours appris.
Soma semblait encore complètement sous l'emprise du venin.

- Maintenant, c'est à ton tour, l'humain. Ce que ma soeur ignorait c'est que pour contrer les effets secondaires, hallucinations, crises aïgues il faut que l'esclave boivent du sang du maitre vampire... Ou est-ce que tu veux le prendre? Une préférence?

- Euh... Qu'est-ce que tu veux dire par là?

- Le poignet, le cou?

- Qu'est-ce que tu me conseilles, princesse?

- Le cou, c'est plus compliqué pour un débutant on va prendre le poignet.

Elle avait une bague en au bout très pointu, qu'elle retira de l'un de ses doigts et elle appuya la pointe sur les nombreuses veines. Le sang perla et elle tendit son poignet au jeune homme.

- Je t'en prie, c'est ta récompense pour un si bon sang... Il n'y aura pas les effets secondaire comme sur un humain habituel. Au contraire, sur un esclave de sang, c'est une sorte de contre poison, un antidote à la folie.

Soma saisit le bras d'Alice et se mit à boire doucement.
C'est alors qu'ils entendirent des bruits de pas de plus en plus proches, mais ils n'y prêtèrent pas attention.
Ils se retrouvèrent en quelques secondes face à Sylvana et à la vieille tante Maria Valeria. La jeune fille semblait choquée tandis que la vieille femme plus amusé qu'autre chose.

Heureusement pour Alice et Soma, la pénombre cachait la couleur du sang si bien qu'Alice reboutonna rapidement le col du jeune homme et elle dissimula son poignet endolori. Elle s'écarta alors à vitesse vampirique de l'humain, faisant face aux deux femmes.

- Ce n'est pas ce que vous croyez, tenta-t-elle d'articuler.

Tout ce qu'elle espérait, c'était qu'elles les prennent pour deux amants. Elle doutait qu'un crime de sang soit très bien pris au sein même du palais impérial alors que des histoires de coucheries, il y en avait des dizaines chaque jours. Elle escomptait surtout que la pénombre joue en sa faveur, en attendant, la réaction de la tante et la favorite se faisait attendre.

La vieille tante ne pût retenir un rire nerveux. Surprendre deux amants à cette heure ci était chose courante, mais personne n'en parlait. Il n'y avait que des rumeurs, et là elle en tenait une bonne.
Voyant la mine déconfite de Sylvana, elle l'a pris par le bras et avança passant devant les deux tourtereaux. Et dit discrètement à la commandeure:

"Demain, tous Kapen-Lagen sera au courant, je crains que notre jeune amie ne comprenne vos coucheries. Mais n'ayez crainte je vais tenter de l'en empêcher. Ce n'est pas pour vous mais pour l'empereur que je fais ça. Un scandale lui nuirait avant tout à lui et non à vous."

Le ton avait été froid, distant et complétement dénué d'affection.
Le visage de la commandeure resta de marbre, mais elle devait être soulagée que la dame de fer ne vit pas les gouttes de sang à son poignée. Les deux femmes s'éloignèrent, mais Sylvana s'échappa de l'étreinte fébrile de la vieille dame. Puis revînt en courant vers La supposée Kallen:

"Pourquoi faites vous cela ? Comment osez vous ? N'est ce pas dangereux ? Et Alexander ?"

Le regard rempli d'innocence et de peur, la jeune femme restait figée devant la femme qui osait tromper son fiancé car tous se savait à la cour impériale.

L'innocence pur de cette jeune fille laissa Alice sans réaction. Comment réagir face à une comportement si pure?
On lisait presque la haine dans les yeux accusateurs de la jeune femme.
Alice ne savait quoi répondre comme prise de cours, elle restait muette, n'osant faire face à tant de pureté. C'est Soma qui en se rhabillant vint au secours de la vampire.

- Ecoutez mademoiselle Von Workel, je crois que vous feriez mieux de vous occuper de vos affaires amoureuses avec l'empereur plutôt que de celle de Kallen, surtout lorsque vous ignorez complètement sa situation, lacha-t-il froidement.

La jeune fille continua à leur lancer à tous les deux un regard rempli de reproches, puis s'éloigna vers la vieille tante de plus en plus amusé par la situation.
Après que les deux femmes se soient rendus dans la salon réservé au thé, elle se retourna vers le jeune homme, qui semblait rayonner.

- Pourquoi m'avoir défendu, l'humain? demanda-t-elle en soignant sa plaie au poignet.

- Tu m'as sauvé en me donnant ton sang, princesse, cela me semblait naturel. Imagine si cette jeune fille savait ce que j'ai fait avec sa mère... Elle me traiterait en public de briseur de couple...

- Homme à femmes?

- Pas vraiment... C'est plutôt les femmes qui m'apprécient...

- C'est un peu trop facile de dire ça, l'humain! ça ne te dérange pas que l'on nous prenne pour des amants? Chez les vampires, tout le monde s'en fiche, mais il semblerait que chez les humains ça ait une autre importance...

- De toute façon, Nedelko et Shura le croyait déjà... déclara Soma amusé.

- Qui est-ce?

- Tu le découvriras bien assez tôt...

Alice tenta de se recoiffer en regardant le jeune homme qui semblait renaitre. Sa morsure avait eut un effet si bénéfique qu'il émanait de lui une aura de satisfaction.

- Néanmoins, continua-t-il, le fait qu'elles nous ait pris pour des amants est bien moins pire que si elles avait vu le sang crois moi... La on serait peut etre déjà en prison...

- Cesse donc de palabrer l'humain, et allons donc prendre ce thé que l'on en finisse...

- T'as raison surtout que l'on est pressé, après on ira faire un tour à la guilde des voleurs...

- A la quoi?!?!! s'étouffa la vampire.

En guise de réponse, Soma la saisit par le bras et l'entraina vers la suite des hostilités nommé l'heure du thé.

Maria-Valeria et Sylvana avait eût le temps de discuter avant que les deux pseudo-amants n'arrivent à leurs tours. Sylvana eût droit à tous les détails sur les goûts et préférence de l'empereur. La vieille dame jouait le rôle d'une quasi entre-metteuse, mais la jeune femme était avide de bons conseils. Les couleurs que Heinrich préférait, les cuisines, les thés bien sûr. Mais aussi les auteurs, compositeurs qu'il affectionnait. La vieille tante essayait de tout dire en peu de temps.

C'est alors que la commandeure arriva, trainée par le chef des lions. La pièce devint soudain froide comme les hauteurs volkènes. Personne ne disait mots et tout le monde attendait l'arrivée de l'empereur. Sylvana regardait avec dédain et pitié ces pauvres âmes égarées. La commandeure qui semblait si bien élevée dans sa robe, sortie du dernier créateur de la capitale, cachait une figure fort désagréable pour elle. Et cet homme, chef de la garde impériale, osait quitter le service de son maître pour aller copuler avec une femme quasi-mariée! En l'examinant de plus près, Sylvana remarqua qu'un bouton de sa chemise n'était pas bien fixé. Soma dans l'obscurité de la nuit, n'avait pas reboutonner son ensemble correctement. Sylvana se pencha alors vers la vieille dame:

-"Avez vous remarquez ? Ce palefrenier n'est même pas capable de se reboutonner correctement", ces mots avaient été cachés par l'éventail qu'elle tenait devant sa bouche. Maria-Valeria éclata d'un rire plus que sonore.Elle s'adressa alors au chef des lions:

-"Mon petit, faites attention ! Il faut savoir, pour toucher une dame, se revêtir correctement. Croyez vous que Mlle Kallen sera satisfaite de voir que vous attachez Pierre avec Paul", la tante riait en même temps, mêlant moquerie et propos amicaux.

La remarque juste énoncée, le valet annonça l'empereur. Celui ci entra dans la pièce en parlant avec Karl von Kassel. Konrad suivait derrière et alla se placer près de Maria-Valeria. Elle lui dit quelques mots derrière son éventail, puis celui-ci se mit à rire à son tour en voyant la chemise de Soma. Le pauvre ne pouvait pas se reboutonner devant l'empereur. Heinrich s'assit alors sur un fauteuil molletonné cousu de fil d'or. Pendant que Sylvana alla se placer sur le sofa juste à la droite de l'empereur avec Maria Valeria. Karl et Konrad, eux, se mirent sur deux fauteuils qui faisaient face à l'empereur.
Les deux amants furent obligés de se séparer. Soma alla s'asseoir sur un fauteuil entre Maria Valeria et Konrad von Kassel tandis que Alice alla s'asseoir sur le dernier fauteuil au près de l'empereur. Ils étaient diamétralement opposés.

Le thé fût alors apporté. Chaque tasse était en fine porcelaine. Au fond de chacune d'elle siégeaient une fleur encore en bouton, comme la chemise de Soma. Puis les Valets vinrent servir l'eau. Quand elle recouvrait enfin les boutons de fleurs, celles ci s'ouvrirent pour dévoiler une magnifique fleur de Jasmin. Maria-Valeria fût éblouie devant un tel chef d'œuvre de la nature, elle lança alors la discussion:

-"Comme c'est superbe mon neveux! D'où vient ce thé qui semble si bon ?"

-"Des confins de l'Orient ma chère Tante." répondit Heinrich

-"Il dégage une senteur vraiment agréable contrairement à un thé que j'avais acheté il y a peu."

Sylvana intriguait, intervint alors:

-"Quel été ce thé ? Car moi même j'en suis grande amatrice et j'aimerais éviter de dépenser quelques livres dans un thé immonde."

Disant ces mots, Sylvana regardait avec insistance l'empereur. Elle essayait de marquer des points se dit la veille Tante.

-"Un thé Balmore! C'était tout simplement répugnant! On aurait dit l'odeur d'une hutte de bouseux Toldènes après une soirée de coucheries!" La dame de fer avait bien regardé Soma avec insistance sur ses dernières paroles.

Tout les monde se mit à rire, tandis que le visage de la commandeure restait de marbre comme gêné par quelque chose.

La pauvre Alice suffoquait dans ce monde de faux semblant. Elle ne savait pas comment prendre les boutades qui arrivait à moitié camouflées à une vitesse faramineuse sur elle ou sur le pauvre capitaine des Lions.

Elle n'était pas grande amatrice de thé, mais il semblerait qu'une des grandes particularité du thé Balmoréen avait échappé à la vieille tante, ce qui fit malgré tout sourire la vampire. En plus, les Balmore représentaient tout pour elle, sa famille d'adoption, elle se sentait Balmore au fond d'elle, elle n'allait pas laisser bafouer l'honneur de sa famille par une vieille femme à la fin de sa vie.

- Si je puis me permettre, je crois madame que vous aviez peu de chance d'apprécier un tel thé... à moins que vous soyez une être de la nuit, bien entendu... Cette mixture est enrichi au sang de rossignol en plus des framboises séchées, c'est ce qui en fait un produit de luxe chez les vampires et surtout ce qui lui donne cette couleur si rouge.

Cette déclaration entraina le silence de toute la salle. Alice lança alors un regard amusé à Soma, en passant très discrètement sa langue sur ses lèvres encore rougies du sang de l'humain. Ce dernier lui répondit par un sourire complice.
Apparemment la vieille femme ne semblait pas vouloir s'arrêter en si bon chemin après une hostilité clairement lancée contre elle.

- Mais dites moi Capitaine, votre nom de famille ne fait pas très Siegburgen. Kewell, c'est bien cela? On dirait presque un nom Balmore...

Cela n'a pas frappé Alice la première fois qu'elle avait entendu le nom de l'humain, mais il était vrai qu'à posteriori c'était même plus que probable, il y avait de nombreux humains en Balmorie, et beaucoup immigrait à cause des conditions déplorables de vie pour leur espèce. Elle lui demanderait plus tard, lorsqu'ils seraient sorti de cette enfer.
Apparemment la question sembla géner l'humain. Comment répondre à cela lorsque vous ne savez rien de votre famille? Il avait trop peur que cette vieille femme acariatre prennent un malin plaisir à lui rappeller ses origines douteuses. Il décida de répondre franchement.

- Je n'ai jamais connu mon père, et ma mère est morte avant d'avoir pu m'expliquer quoique ce soit sur mes origines. Je vais être honnête avec vous, je n'en ai pas la moindre idée.

Nouveau froid sur l'assemblée.
Finalement, Alice en vint à se demander franchement si la guilde des voleurs, lieu de débauche et de perversion n'était pas plus agréable à vivre que cette petite réunion improvisée.

L'empereur est le reste de la compagnie finit de boire le thé dans une ambiance à deux pôles. Puis quand Heinrich déclara que chacun pouvait s'en retourner dans ses appartements. Puis dans un sursaut:

-"Ah Soma, Vous n'oublierez pas de passer dans notre bureaux, et si possible avec une chemise correcte."

Il fallait vraiment que Heinrich réforme l'étiquette, cette cour devenait n'importe quoi!
Puis il s'adressa à la commandeure:

-"Je vous attend demain dans notre bureau, n'oubliez pas. Et puis la prochaine fois évitez les couloirs sombres."

Alice se retourna vers la vieille langue de vipère. Elle avait du profiter d'un instant pour lui en parler.

-"Je me retire Votre Majesté, je vous remercie de tout mon cœur pour cette agréable soirée." dit Sylvana du ton le plus doux qu'elle pouvait.

L'empereur la salua très gracieusement. Puis lui dit qu'elle pouvait revenir demain, et les autres jours que les dieux feront. Sylvana passait officiellement favorite Impériale sous les yeux de l'Amiral, de la Commandeure, du chef des lions et de la vieille tante.

Soma et Alice se retrouvèrent enfin seuls dans les couloirs maintenant vide du palais.

- Aahhh, souffla le jeune homme, enfin du silence... Voilà pourquoi je
déteste la cours, et aussi pourquoi on ne m'invite pas si souvent...

La vampire semblait acquiescer, pressé de sortir de ces appartements trop chargés de tout.

- Eh princesse, ne fait pas comme si la vie de chateau te dégoutait,
c'est faux... Il suffit de te regarder : Cheveux propres toujours
coiffés, tenue à la pointe de la mode, bijoux qui brillent beaucoup
trop à mon gout...

- Tu as raison, mais c'est la vie de chateau chez les vampires qui me
plait, j'étais considéré comme une Balmore, une vrai et pourtant je ne
partageais pas du tout de sang avec eux.. Les vampires respectent leur
semblables mais ici, tu est constamment en compétition avec les tiens...

- Bienvenue au palais impérial princesse!

- Je ne pensais pas te le demander un jour mais je crois que la guilde des voleurs serait finalement un endroit bien sympathique...

Soma se mit à sourire.

- Surtout vu ce qui t'y attend... Déjà on va prouver que tu es vivante et que tu es apte à commander, les espions témoigneront que l'or n'a pas été volé dans les règles... En plus les voleurs t'aiment donc profites en!

- Je vois... Une bande de voyous mal élevé des rues m'admire... Juste retour des choses...

- Ne fais pas ta rabat-joie princesse, lança Soma, ça va te plaire la guilde, il y a de l'or et des chefs d'oeuvre volés partout... et si sa ce trouve tu pourras même trouver des vêtements tombé du carosse à ton gout...Mais d'abord, il faut te changer.

- Ah non, pas de pantalon par pitié! hurla la jeune vampire.

- Je verrais ce que je peux faire si tu te tais pendant le trajet...

Ils se mirent en route vers les faubourgs de Kapen Lagen avec quand même en fond sonore les plaintes d'Alice qui jugeait le sol trop peu entretenu pour ses chaussures de soie.