Arrivée d'un Emissaire Balmore

Un Carrosse arriva devant le palais. On annonça immédiatement l'arrivée de l'émissaire dépéché par le nouveau suzerain consul de l'alliance des princes. Un Balmore. Une jeune fille l'accompagnais

Avant qu'un valet vienne ouvrir les portes du carrosse, le diplomate dit:
- Que ce soit clair. Tu est Kallen Tatlina, ta sœur jumelle. Par chance, j'ai trouvé ton corp sur la route qui me menais ici.
- Je sais. Vous me l'avez déjà dit. Mais je n'ai jamais parlé a ma sœur Kallen. Comment pourais-je savoir ce que je doit dire et faire ? - Disons que tu a eu une grosse Amnesie... ce serait logique. En plus, elles s'accompagnent de troubles de la personnalité: tes écarts te seront excusés - Mais elle est fiancée! Comment Pourais-je?

L'emissaire leva la main. On s'approchait. Le sujet était clos. En parler en publique eut été trop dangereux. Un Valet ouvrit la porte, et ils se dirigèrent vers le palais

- légèrement surfait... commentât l'émissaire

La jeune vampire ne réagit pas, complètement dépitée par le sort qu'on lui reservait.
Elle avait du tout quitter, son ancienne vie n'existait plus son identité s'était éteinte. Alice Balmore était morte.
Le plus dur avait été de quitter les Balmore qui l'avait toujours considéré comme leur propre fille.
Alice voyait bien qu'elle était différente de ses frères et soeurs, ses long cheveux blond tranchait bien trop avec ceux noir corbaux des Balmore. Mais jusqu'il y a maintenant quelques jours, elle ignorait totalement qu'elle appartenait aux Tatline, famille de sang pur détesté des autres clans. Elle aurait d'ailleurs mille fois préférer être envoyée chez les Kyril.

Plus ils s'enfonçaient dans le palais clinquant, plus le malaise qu'elle ressentait s'intensifiait. Ce n'était pas son clan, ce n'était pas sa vie... Comment pouvait-elle réussir à duper tous ces gens et même le fiancé de sa soeur? Cela paraissait fou presque impossible. Alice avait été élevé comme une fille, l'art de la guerre lui était franchement inconnu, et elle n'avait jamais cotoiyer plus de 10 humains à la fois dans sa vie. A part son esclave de sang qu'elle avait du laisser à la frontière et ceux des autre membres de sa famille bien entendu.

L'émissaire et la jeune sang mêlé arrivèrent enfin devant la grande porte de la salle du trône ou on les fit patienter quelques instants. Alice sembla être de nouveau prise de panique à cause de la situation.

- Je déteste cette région, ce clan et je ne serai jamais ma soeur, comment voulez vous que je puisse vivre ainsi!? Voler la vie d'une morte et oser se regarder dans le miroir? dit-elle alors d'une voix tremblotante à l'émissaire qui s'impatientait face à l'attitude de la jeune fille.

- Ecoute maintenant, tu cesses de pleurnicher sur ton sort et tu restes la tête haute comme une vraie Balmore, tu fais honte à ton clan! Bien sur que tu ne seras au fond de toi jamais une Tatline, mais je t'en conjure, en respect pour ta famille de substitution, sois digne et accepte ton sort! Nemeres aurait honte de la lacheté de ton âme!

Son ton fut si dur et inquisiteur que la vampire baissa les yeux, l'air dépité.
L'émissaire avait raison. Elle ne pouvait pas faire marche arrière. S'enfuir serait une preuve de faiblesse, et toute sa vie on n'avait cessé de le lui répéter, elle s'enfuyait au moindre problème. Elle allait relever le défi... Prouver qu'elle digne d'être une Balmore.

Un valet ouvrit alors la porte menant à la salle du trone.

- Le Haut prince va vous recevoir...

Konstantion s'approcha. Il fit d'abord un bref salut a l'émissaire puis se dirigea vers Alice et la prit dans ces bras. Bien qu'il savait qui elle était, il décidât de jouer la comédie.

-Kallen! quand J'ai appris ce que t'avaient fait ces voleurs, je ne croyais jamais te revoir, j'étais effondré!

Le Valet leva imperceptible un sourcil. Konstantion effondré? Allons bon! Et ce genre d'effusion n'était pas son genre non plus. Il jouais de la comédie pour faire plaisir a sa fille adoptive, c'était tout... d'ailleurs, cela se termina bien vite.

Konstantion reposa Alice au sol
- Maintenant, tu devrais aller te reposer un moment , fit il, aussi froid que d'habitude, avant de se tourner vers l'émissaire
- De quoi vouliez vous vous entretenir?