Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
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Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Dans une rue adjacente à l'une des grandes artères du quartier commerciale, au 45 rue du Dr Figmund Sreuyd précisément, vous découvrez une modeste devanture de magasin, mais ce qui vous frappe c'est ce qu'il y a derrière les vitres sales de la vitrine: Chevalets, toiles, cadres, chiffons et nombreux pots pleins de pinceaux divers et variés. Sur les murs des toiles inachevées pour la plupart, des paysages romantique et des portraits. Et sur le mur à l'extérieur une plaque en bronze indique:
Slavir Aleksandro Koulousov
Peintre
(élève du grand Friedrish Gaspar Davish)
Peintre
(élève du grand Friedrish Gaspar Davish)
La porte ne semble pas fermée à clé. (du moins si vous y passez entre 10h00 et 19h00) Durant les heures d'ouverture, il y a de fortes chances pour que vous aperceviez à travers les carreaux, Slavir lui-même en train de peindre.
Dernière édition par Koulouzov le Sam 3 Avr - 9:58, édité 4 fois (Raison : correction d'une coquille dans le titre)
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Paul Péronsac, correspondant de l'Impertinent en Siegburg-Helzonie, avait été prié, par son rédacteur en Chef, de signer un contrat avec le portraitiste Slavir Koulouzoz. Certes, il n'allait pas s'agir que de portraits, mais il ne doutait pas que le peintre, avec à la clef un juteux contrat, saurait faire autre chose que des portraits. Il rentra dans la poussiéreuse et malodorante boutique, pour découvrir un peintre en tenue de travail - c'est-à-dire une vague blouse jetée sur lui et dont le blanc originel laissait place à un arc-en-ciel de couleur et de crasse. Devant ce spectacle assez particulier, il se permit de se racler la gorge pour avertir le peintre de l'arrivée d'un visiteur, celui-ci grogna un moment avant de se retourner.
Paul Péronsac lui dit :
- Monsieur, pardonnez-moi de vous interrompre dans un travail que je sais minutieux et qui ne tolère d'intempestives interruptions, mais je souhaiterais vous parler d'un contrat que notre journal souhaite signer avec vous. Nous recherchons un logo original et racoleur, pour faire remarquer notre pamphlétaire.
Paul Péronsac lui dit :
- Monsieur, pardonnez-moi de vous interrompre dans un travail que je sais minutieux et qui ne tolère d'intempestives interruptions, mais je souhaiterais vous parler d'un contrat que notre journal souhaite signer avec vous. Nous recherchons un logo original et racoleur, pour faire remarquer notre pamphlétaire.
Paul Péronsac- Messages : 16
Date d'inscription : 20/03/2010
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Slavir écouta son visiteur sans relever le nez de son travail le temps qu'il eu finit de parler. il lui fallait terminer "sa couleur" avant qu'elle ne sèche de trop. Il se redressa silencieux, essuya soigneusement son pinceau et le posa sur son établi avant de se tourner ver l'homme et découvrir son visage.
Tout travail est bon à prendre Monssieur. Slavir Koulouzov, pour vous l'amour de l'art. Mais... Qui êtes-vous ? et, pour quel journal dites-vous travailler ? un pamphlétaire ? Hurm... de quoi me faire mal voir des autorités, non ? dans ce cas... Il me faudrait déjà savoir dans quoi je mets mes pinceaux, en lisant quelques exemplaires passés... Ensuite j'aviserai. Peut-êtrepourrais-je participer de manière... anonymme.
Dit-il dubitatif. L'homme ne s'était pas présenté, ni n'avait nommé sa feuille de chou. Il essayait de déterminer rapidement s'il pouvait ou non collaborer à un journal de l'opposition manifestement. Faudrait en voir le ton déjà. S'il était modéré, ça irait, s'il était trop violent, il aurait l'impression de trahir quelque chose de lui-même.
Tout travail est bon à prendre Monssieur. Slavir Koulouzov, pour vous l'amour de l'art. Mais... Qui êtes-vous ? et, pour quel journal dites-vous travailler ? un pamphlétaire ? Hurm... de quoi me faire mal voir des autorités, non ? dans ce cas... Il me faudrait déjà savoir dans quoi je mets mes pinceaux, en lisant quelques exemplaires passés... Ensuite j'aviserai. Peut-êtrepourrais-je participer de manière... anonymme.
Dit-il dubitatif. L'homme ne s'était pas présenté, ni n'avait nommé sa feuille de chou. Il essayait de déterminer rapidement s'il pouvait ou non collaborer à un journal de l'opposition manifestement. Faudrait en voir le ton déjà. S'il était modéré, ça irait, s'il était trop violent, il aurait l'impression de trahir quelque chose de lui-même.
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Paul, assez impressionné par le travail de l'artiste, regarda rapidement cette "couleur" qu'il préparait, avant de lui répondre.
- Je travaille pour L'Impertinent, pamphlétaire morvandois. Vous n'aurez, je crois, pas beaucoup d'ennuis avec les autorités siegbourgeoises et c'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons préféré faire appel à un peintre de Siegburg-Helzonie plutôt qu'un de Morvan. Bien entendu, pour ce qui est de la réalisation du logo, vous resterez anonyme.
- Je travaille pour L'Impertinent, pamphlétaire morvandois. Vous n'aurez, je crois, pas beaucoup d'ennuis avec les autorités siegbourgeoises et c'est d'ailleurs pour cette raison que nous avons préféré faire appel à un peintre de Siegburg-Helzonie plutôt qu'un de Morvan. Bien entendu, pour ce qui est de la réalisation du logo, vous resterez anonyme.
Paul Péronsac- Messages : 16
Date d'inscription : 20/03/2010
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Comme le jeune homme lui tendait un exemplaire de son journal, le peintre s'installa pour le feuilleter. silencieux, patiemment, il lu quelques articles et tourna quelques pages... Il tira une drôle de tête en découvrant le ton du journal. A sa manière, il montrait ce que pourrait devenir la Sieburg-Helzonie si les fédéralistes prenaient le pouvoir. On pouvait voir la noblesse sérieusement critiquée dans ces colonnes, voir carrément tournée en ridicule. Si bien que participer à ce journal revenait à s'en prendre directement à une lignée impériale fusse-t-elle étrangère. Or ça, c'était une chose que Slavir craignait de faire, croyant, comme beaucoup de ceux de son temps et de son camps, que les empereurs étaient amenés au pouvoir en partie par la volonté divine.
Il se massa le front avec une moue ennuyée. Il sembla qu'il allait parlé puis se ravisa, se leva et tourna en rond dans la pièce...
Mmmh... Votre journal n'est pas tendre avec feu votre empereur. Ce... Ce n'est pas dans mes habitude de manquer de respect aux grands de ce monde, hurm... Quels sont les rapports diplomatique entre notre pays et le vôtre ? Nos gouvernements sont-ils en bon terme ? ont-t-il des liens familiaux en commun ?
Je m'excuse mais je connais mal la généalogie impériale.
Le fait était qu'il aurait eu mauvaise conscience à faire, à l'étranger, pour un peu d'argent, ce qu'il ne se serait jamais permis de faire dans son pays. Voir, ce qu'il aurait lui-même reprocher à l'opposition si elle en avait fait autant.
Il reprit le journal et l'examina en soupirant puis en se massant la bouche. Il ne croulait pas sous le travail depuis son retour de voyage mais enfin, c'était là un journal des plus contestataires envers l'empereur voisin, non ? Cependant il lut les brèves à la fin et trouva le point de vue résumé sur son pays assez juste. ... Et tout comme ce journal, il se réjouissait lui aussi que les citoyens disposent désormais d'un parlement pour voter et ainsi prendre part eux aussi aux affaires de l'Etat. Cela lui semblait plus juste. Mais il craignait dans le même temps que le peuple, prenne de mauvaise décision qui contredisent les dessins divins. Il eut encore un soupir. Sa conscience ne parvenait pas à trancher. A ranger clairement les choses dans deux camps bien distincts et bien manichéens. Il lui sembla cependant que la liberté d'expression était une bonne chose. D'autnt que si les brèves appelait à la contestation et à un changement de régime dans le Morvan, elles précisaient bien être opposées à la violence et ne pas appeler à la révolution sanglante. Il relut à voix basse: " Sans appeler à la révolution, nous appelons à la révolte ; sans appeler à des extrémités telles que la Laurasie a connu, nous appelons à des manifestations pacifiques"...
Le propos lui semblait mesuré. Bien que craignant déplaire à Lunren son dieu. Il soupira et se levant il dit:
C'est bon, je ferai votre décor. Avez-vous une idée de ce que vous voudriez ? Et du prix que vous voulez y mettre ?
Il se massa le front avec une moue ennuyée. Il sembla qu'il allait parlé puis se ravisa, se leva et tourna en rond dans la pièce...
Mmmh... Votre journal n'est pas tendre avec feu votre empereur. Ce... Ce n'est pas dans mes habitude de manquer de respect aux grands de ce monde, hurm... Quels sont les rapports diplomatique entre notre pays et le vôtre ? Nos gouvernements sont-ils en bon terme ? ont-t-il des liens familiaux en commun ?
Je m'excuse mais je connais mal la généalogie impériale.
Le fait était qu'il aurait eu mauvaise conscience à faire, à l'étranger, pour un peu d'argent, ce qu'il ne se serait jamais permis de faire dans son pays. Voir, ce qu'il aurait lui-même reprocher à l'opposition si elle en avait fait autant.
Il reprit le journal et l'examina en soupirant puis en se massant la bouche. Il ne croulait pas sous le travail depuis son retour de voyage mais enfin, c'était là un journal des plus contestataires envers l'empereur voisin, non ? Cependant il lut les brèves à la fin et trouva le point de vue résumé sur son pays assez juste. ... Et tout comme ce journal, il se réjouissait lui aussi que les citoyens disposent désormais d'un parlement pour voter et ainsi prendre part eux aussi aux affaires de l'Etat. Cela lui semblait plus juste. Mais il craignait dans le même temps que le peuple, prenne de mauvaise décision qui contredisent les dessins divins. Il eut encore un soupir. Sa conscience ne parvenait pas à trancher. A ranger clairement les choses dans deux camps bien distincts et bien manichéens. Il lui sembla cependant que la liberté d'expression était une bonne chose. D'autnt que si les brèves appelait à la contestation et à un changement de régime dans le Morvan, elles précisaient bien être opposées à la violence et ne pas appeler à la révolution sanglante. Il relut à voix basse: " Sans appeler à la révolution, nous appelons à la révolte ; sans appeler à des extrémités telles que la Laurasie a connu, nous appelons à des manifestations pacifiques"...
Le propos lui semblait mesuré. Bien que craignant déplaire à Lunren son dieu. Il soupira et se levant il dit:
C'est bon, je ferai votre décor. Avez-vous une idée de ce que vous voudriez ? Et du prix que vous voulez y mettre ?
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
- Les familles qui sont à la tête de nos pays respectifs n'ont aucun lien de sang, tout juste des relations diplomatiques commencent-elles. Mais, je le répète, pour pourrez rester anonyme et nul ne saura rien de votre participation, toute relative, à L'Impertinent.
Il nous faudrait tout d'abord trouver une police différente, pour l'écriture de notre titre. Quelque chose de plus "fleuri" mais également de plus rigide, de moins rond et enfantin. Quelque chose qui annonce le ton du journal, à la fois critique et respectueux, à la fois sec et mesuré.
Par ailleurs, il nous faudrait aussi un logo, un petit symbole facilement reconnaissable et mémorisable.
Votre prix sera le nôtre, nous pouvons vous payer en livre morvandoise ou les changer dans la monnaie de votre pays, que je connais pas.
Il nous faudrait tout d'abord trouver une police différente, pour l'écriture de notre titre. Quelque chose de plus "fleuri" mais également de plus rigide, de moins rond et enfantin. Quelque chose qui annonce le ton du journal, à la fois critique et respectueux, à la fois sec et mesuré.
Par ailleurs, il nous faudrait aussi un logo, un petit symbole facilement reconnaissable et mémorisable.
Votre prix sera le nôtre, nous pouvons vous payer en livre morvandoise ou les changer dans la monnaie de votre pays, que je connais pas.
Paul Péronsac- Messages : 16
Date d'inscription : 20/03/2010
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
- Code:
info: nous payons en couronne helzonienne ou en Sieger
Narrateur- Admin
- Messages : 971
Date d'inscription : 13/12/2009
Localisation : Les cieux
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Merci Narrateur
Slavir fut rassuré par ces propos. De plus, Réfléchissant tout en écoutant le morvandais, il avait déjà une idée de ce qu'il allait faire. Il attrapa un papier et une sanguine et griffonna un titre dans une présentation nouvelle, plus dynamique tout en étant élégante. Il l'a tendit au journaliste...
Le croquis de Slavir.
Tout en expliquant:
Voilà, je verrais quelque chose comme ça, en rouge foncé, avec de belles lettres bien dessinées évidemment. Qu'en pensez-vous ?
Slavir fut rassuré par ces propos. De plus, Réfléchissant tout en écoutant le morvandais, il avait déjà une idée de ce qu'il allait faire. Il attrapa un papier et une sanguine et griffonna un titre dans une présentation nouvelle, plus dynamique tout en étant élégante. Il l'a tendit au journaliste...
Le croquis de Slavir.
Tout en expliquant:
Voilà, je verrais quelque chose comme ça, en rouge foncé, avec de belles lettres bien dessinées évidemment. Qu'en pensez-vous ?
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Le correspondant de L'Impertinent était impressionné, une fois de plus, par les talents du peintre et la beauté du croquis réalisé en quelques instants, le laissait sans voix.
Ce que Slavir avait représenté correspondait exactement ce qu'il souhaitait, tout y était, la police était splendide, la présentation remarquable, et les petits zigouigouis sur les côtés selon ses vœux. Il se demandait presque si le peintre n'avait pas pénétré ses pensées !
- Monsieur, ce que vous venez de faire est remarquable. C'est exactement ce à quoi je pensais, je valide ce croquis.
Ce que Slavir avait représenté correspondait exactement ce qu'il souhaitait, tout y était, la police était splendide, la présentation remarquable, et les petits zigouigouis sur les côtés selon ses vœux. Il se demandait presque si le peintre n'avait pas pénétré ses pensées !
- Monsieur, ce que vous venez de faire est remarquable. C'est exactement ce à quoi je pensais, je valide ce croquis.
Paul Péronsac- Messages : 16
Date d'inscription : 20/03/2010
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Artemis avait appris en sortant du Collège Impérial qu'un peintre du nom de Slavir voulait faire son portrait. Artémis, de nature réservée, était un peu gêné qu'on lui propose cela - il avait toujours trouvé que c'était une forme de prétention que de faire faire son portrait - mais toute sa famille avant lui y était passé. Il avait donc décidé de se rendre à son atelier.
En entrant dans le bâtiment, il eut un petit sourire discret. L'ambiance du lieu était exactement celle qu'il avait imaginé pour un atelier de peintre. Il aperçut en premier lieu un inconnu parlant avec un léger accent, tenant un bout de papier avec un dessin griffonné, puis il vit le peintre lui-même, assis devant une toile, en blouse.
- Bonjour Messieurs. Permettez-moi de me présenter, je suis Artémis Havennoc, Professeur au Collège Impérial. Puis, se tournant vers le peintre : Vous êtes, je présume, Monsieur Slavir Koulouzov. On m'a dit que vous avez cherché à me contacter, donc je suis venu vous voir.
En entrant dans le bâtiment, il eut un petit sourire discret. L'ambiance du lieu était exactement celle qu'il avait imaginé pour un atelier de peintre. Il aperçut en premier lieu un inconnu parlant avec un léger accent, tenant un bout de papier avec un dessin griffonné, puis il vit le peintre lui-même, assis devant une toile, en blouse.
- Bonjour Messieurs. Permettez-moi de me présenter, je suis Artémis Havennoc, Professeur au Collège Impérial. Puis, se tournant vers le peintre : Vous êtes, je présume, Monsieur Slavir Koulouzov. On m'a dit que vous avez cherché à me contacter, donc je suis venu vous voir.
Artemis Havennoc- Messages : 162
Date d'inscription : 31/01/2010
Localisation : 221b Rue du Boulanger, Quartier étudiant, Kapen-Lagen
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Le peintre fut heureux, mais pas surpris, que son croquis plaise au journaliste. Après tout, il n'avait fait que créer un titre dans l'esprit des journaux nombreux qui lui étaient passé entre les mains. Il récupéra donc son croquis et le rangea soigneusement. Il lui faudrait le créer au propre. Il dit alors à Paul Péronsac:
Bon, parfait alors si ça vous va. J'avais pas mille idées non plus hé hé... Va pour celle-ci. laissez moi votre adresse actuelle, j'enverrai ma servante vous l'apporter, vous la paierez à ce moment là.
Puis arriva un autre visiteur. Slavir sourit. Décidément, les affaires reprenaient ! Il nota l'adresse - provisoire - de Paul et le salua pour lui donner congé et s'occuper d'Artémis dont il ignorait encore l'identité. Il s'avança vers lui pour le saluer:
Messire Havennoc ? en personne, vous m'honorez. Lui même oui, pour vous servir. C'est bien aimable à vous d'être venu. A vrai dire, je m'attendais plutôt à ce que vous me fixiez un rendez-vous. Vous devez être très pris. En effet, je voulais vous voir.
En temps normal, avec quelqu'un d'autre dans la pièce, Slavir n'aurait pas dit tout haut les raisons pour lesquelles il souhaitait rencontrer Artémis. Mais vu les opinions du journaliste, il pouvait bien entendre. Il fit s'assoir le professeur sur une chaise, se racla la gorge et expliqua pendant que Paul Péronsac s'en allait:
Eh bien, a vrai dire, en vérité je ne tenais pas tant que ça à faire votre portrait, c'était une façon de vous faire venir plus discrète que d'annoncer partout que je souhaitais discuter avec vous de vos positions politiques. Étant de tradition familiale impérialiste, il eut pu être mal vu que je cherche à vous voir pour entendre votre vision des choses. En fait, il se trouve que je reviens d'un long voyage en Ruscovie où j'ai tenté de retrouver des membres de ma famille. Me voilà de retour "chez nous" et j'apprends que l'empereur à été assassiné. J'ai lu le journal dans lequel vous écrivez et, je souhaitais en fait tout simplement que vous m'expliquiez plus en détail l'utopie fédéraliste que vous soutenez.
Voyez-vous, les temps changent, le monde se modernise. Alors, je me dis... Mon petit Slavir, ce n'est pas le moment de faire la sourde oreille aux réalités de des temps modernes ! Si jamais le moment de changer de régime était venu, tu dois l'entendre car c'est peut-être aussi la volonté des dieux. Alors voilà, je veux bien que vous m'expliquiez ça.
Bon, parfait alors si ça vous va. J'avais pas mille idées non plus hé hé... Va pour celle-ci. laissez moi votre adresse actuelle, j'enverrai ma servante vous l'apporter, vous la paierez à ce moment là.
Puis arriva un autre visiteur. Slavir sourit. Décidément, les affaires reprenaient ! Il nota l'adresse - provisoire - de Paul et le salua pour lui donner congé et s'occuper d'Artémis dont il ignorait encore l'identité. Il s'avança vers lui pour le saluer:
Messire Havennoc ? en personne, vous m'honorez. Lui même oui, pour vous servir. C'est bien aimable à vous d'être venu. A vrai dire, je m'attendais plutôt à ce que vous me fixiez un rendez-vous. Vous devez être très pris. En effet, je voulais vous voir.
En temps normal, avec quelqu'un d'autre dans la pièce, Slavir n'aurait pas dit tout haut les raisons pour lesquelles il souhaitait rencontrer Artémis. Mais vu les opinions du journaliste, il pouvait bien entendre. Il fit s'assoir le professeur sur une chaise, se racla la gorge et expliqua pendant que Paul Péronsac s'en allait:
Eh bien, a vrai dire, en vérité je ne tenais pas tant que ça à faire votre portrait, c'était une façon de vous faire venir plus discrète que d'annoncer partout que je souhaitais discuter avec vous de vos positions politiques. Étant de tradition familiale impérialiste, il eut pu être mal vu que je cherche à vous voir pour entendre votre vision des choses. En fait, il se trouve que je reviens d'un long voyage en Ruscovie où j'ai tenté de retrouver des membres de ma famille. Me voilà de retour "chez nous" et j'apprends que l'empereur à été assassiné. J'ai lu le journal dans lequel vous écrivez et, je souhaitais en fait tout simplement que vous m'expliquiez plus en détail l'utopie fédéraliste que vous soutenez.
Voyez-vous, les temps changent, le monde se modernise. Alors, je me dis... Mon petit Slavir, ce n'est pas le moment de faire la sourde oreille aux réalités de des temps modernes ! Si jamais le moment de changer de régime était venu, tu dois l'entendre car c'est peut-être aussi la volonté des dieux. Alors voilà, je veux bien que vous m'expliquiez ça.
A ces mots, il se pencha pour prendre une clochette posée sur son établi qu'il actionna bruyamment. il ne falut pas longtemps pour que Katharina, sa jeune bonne de 16 ans arrive. Une jeune femme à l'aspect ordinaire, la peau laiteuse, les cheveux chatain, quelques taches de rousseur, un peu ronde, de yeux brun. Il lui dit:
Voulez-vous nous faire du thé s'il vous plait Katharina. Merci.
Et se tournant vers Artémis il vérifia:
A moins que vous préfériez autre chose Messire ?
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
- Du thé me convient parfaitement, je vous remercie. Et je vous en prie, ne m'appelez pas Messire.
- Code:
EXLUDE : suite par MP
Artemis Havennoc- Messages : 162
Date d'inscription : 31/01/2010
Localisation : 221b Rue du Boulanger, Quartier étudiant, Kapen-Lagen
Re: Atelier du peintre-portraitiste Slavir Koulouzov
Le thé ne tarda pas à arriver. Slavir renvoya alors sa bonne avec consigne de ne pas être dérangé pendant qu'il était avec Artémis et il écouta le professeur exposer ses idées avec intérêt.
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