Cabinet de médecine Aslanov

Ils arrivèrent enfin devant le bâtiment. Il s'agissait d'une ancienne boulangerie que Nedelko avait rachetée et transformée en cabinet médical. Elle était sur deux étage : un étage de travaille réorganisé en un cabinet médicale, et en un laboratoire situé dans une arrière salle. Et un étage réservé à l'habitat proprement dit des deux compères.
Au-dessus de la porte trônait le slogan :

Cabinet de médecine Aslanov : vous avez un problème, nous avons la solution.

Nedelko ouvrit la porte, posa son sac dans l'entré et alla dans l'arrière salle du laboratoire. Shura qui le suivait ferma la porte derrière lui.

- Dit tu pourrais quand même faire attention, n'éparpille pas tes affaires partout.

- Ne t'inquiète pas je ne compte pas les laisser là. Viens par ici que je t'explique. Alors voici l protocole rédigé. Les fiches analytiques sont ici, tu n'as plus qu'à les remplir.

- D'accord.

- Tu as besoin d'autres précisions ?

- Non ca devrais aller, enfin je vais regarder

- Bien je monte à l'étage pendant ce temps là.

Shura commença à lire en détail les fiches tandis que Nedelko monta dans ca chambre pour ramasser ses dernières affaires. Il prit un deuxième sac qu'il remplit rapidement avant de redescendre.

- Alors c'est bon pour le labo ?

- Oui

- Et pour le cabinet je t'en confie la charge jusqu'à mon retour. Tache de le garder propre. Tu as des questions ?

- Heu non, ha si, cette porte là, elle donne sur quoi ?

- Oublie ca et n'essaye même pas de l'ouvrir, de toute façon tu n'y arriverais pas.

Soma venait de s'évanouir. Pas étonnant, elle lui avait prit peut être 2,5 Litres, ce qui représentait la moitié du sang totale présent dans un corps humain. Kallen passa le bras du jeune homme autour de son épaule et le traina jusqu'à leur destination finale: Le cabinet de médecine Aslanov.
Kallen ne voyait pas d'autre destination possible. Elle avait pour habitude d'aller et venir à la guilde des voleurs là ou se trouvait ses appartements privés, mais il lui fallait régler quelques petits soucis de santé auparavant. D'autant plus que Nedelko allait bientôt partir pour la Toldanie. Quelle perte pour le Siegburg!, songea-t-elle résignée.

Elle poussa tant bien que mal la porte du cabinet, puis entra toujours avec un Soma inconscient.
Shura et Nedelko se retournèrent vivement devant la sang-mêlé, étonné de la voir avec un corps inanimé.

- Avant que vous ne disiez quoique ce soit, je tiens à me justifier, dit-elle, Non je ne l'ai pas encore tué, j'ai juste... Hum... je l'ai mordu, mais c'est compliqué, ça s'est passé près du parlement résultat on a failli se faire arrêter!! Je n'en peux plus.

Shura vint ensuite l'aider à déposer Soma sur la table pour l'osculter.

- Nedelko, continua-t-elle, il va me falloir une nouvelle chemise pour Soma, et quelque chose de très fort pour moi... Si tu vois ce que je veux dire, cet incident n'aurait pas du arriver... J'ai besoin de plus en plus de sang... Je...Je ne sais plus quoi faire...

Elle s'arrêta, songeuse devant le corps inanimé de son ami. Shura commençait à soigner ses deux petites plaies datant de la morsure.

Nedelko aida Shura à penser les plaies de Soma tout en établissant son diagnostic et il dit en même temps à Kallen :

- Pour la chemise et le verre sers-toi à l'étage. Il a perdu beaucoup de sang tu exagère quand même. Il doit y avoir une bouteille dans le tiroir du haut de mon bureau. Je m'occupe de lui d'abord, pour toi on verra après. Tu peux te servir dans l'armoire de la chambre.

Ils allongèrent Soma dans un lit et lui administrèrent quelques médicaments pour le stabiliser en attendant qu'il reprenne ses esprits. Puis Kallen redescendit avec trois verres, une bouteille et une chemise.

- La prochaine fois limite toi à 1,5 litre si tu ne veux pas avoir de problème. En attendant prend se cachet. C'est expérimentale mais ca devrais calmer ta soif quelques temps.

Il prit un verre d'eau et fit se dissoudre le contenu d'une capsule dans le verre.

- Tu sais je vais bientôt partir en Toldanie, tu ne pourras plus conter sur moi comme ca. Que t'est-il arrivé ? Tu as eu des ennuis avec les forces de l'ordre ?

En entendant cette phrase, Shura réalisa se qu'il était entrain de faire, si c'était bien Kallen qui avait mis Soma dans cet état, il était entrain de se rendre complice d'un acte grave. Et Nedelko semblait plus intrigué par l'état de Kallen que par ces considérations. Il se souvint de l'épisode dans l'hôpital militaire près du palais. Cela confirma son idée : les deux étaient vraiment très liés.

Kallen saisit le verre d'eau que lui tendait son cousin et l'avala d'une traite. Puis, elle se tourna vers Shura et Nedelko, l'air grave.

- Disons que ça m'a prit d'un coup, raconta la vampire, j'ai eu très soif, le genre de soif qui vous pousse à bout...à tuer. Soma l'a très vite comprit. Il s'est ouvert le cou, je n'ai pas pu me contrôler, j'y ai planté mes canines. S'il ne l'avait pas fait, mon autre côté aurait prit le dessus, et j'aurai probablement tué sans m'en rendre compte. Il est brave... loyal, parfois à côté je me dégoute... Et puis j'ai repris conscience, on a voulu fuir... Et là manque de pot, la milice... Soma a encore trouvé la force de leur faire peur, il nous ont laissé... J'aurais du les tuer, ils savent maintenant...Et ensuite, je n'ai pas trouvé d'autre issue qu'ici.

Elle se tut et s'assit près du lit de Soma, préocupée.

- La Toldanie?, continua-t-elle, c'est vraiment paumé, en plus avec tous ces mouvements indépendantistes... J'espère que je pourrais compter sur Shura. Remarque Soma devait partir en Moldénie, j'imagine que ce ne sera pas pour demain, je lui donnerai peut être un peu de mon sang si nécessaire mais mieux vaut éviter, cela peut créer un risque de dépendance.

Shura se figea lorsqu'elle eut prononcé le mot "dépendance".

- Je te vois venir Shura, reprit-elle amusée, pour Nedelko c'est différent, il a déjà du sang vampire en lui! Quand à moi je vais devoir allez m'enterrer à Treffelburg, imaginez le bled! J'aimais beaucoup ma vie de voleuse, mais bon j'imagine que chaque chose vit son temps. Bon je ne souhaite pas trop vous déranger, je vais vous demander l'hospitalité pour la nuit et dès l'aube, j'appelle un fiacre et j'emmène Soma à la guilde là ou tout le monde se fiche de savoir pourquoi il a des marques rouges dans le cou. Je pense que je vais y rester un certain temps, j'ai...besoin de vacances je crois. Tu part dès demain en Toldanie j'imagine Nedelko?

Le médecin fit une légère grimace témoignant de sa réticence mais néanmoins il avait l'air d'accepter sa situation, ce qui n'était pas vraiment le cas de Kallen. Elle se sentait enchainé à un poste fixe, mais il le fallait et elle le ferait pour l'empire.
Elle continua à veiller Soma.

Nedelko commença par s'énerver :

- C'est normal, avec tout le sang que tu m'as donné! Tu n'aurais jamais du faire ca! Si on ajoute à cela le stress des derniers événements, c'est logique que ca tourne mal!

Puis il dit d'un ton paternaliste, plus calme :

- Tu as de la chance de l'avoir trouvé à tes côtés à ce moment là, j'espère que tu le sais ?
Tu n'as rien à regretter, tu as fait ce que tu as cru être le meilleur. Ton instinct t'as poussé à le tuer mais tu as réussi à le maitriser, très peu de vampires aussi purs que toi y arrivent.
Pour la Toldanie, ca m'ennuie autant que toi mais bon, il le faut. Mais je ne suis pas encore prêt à partir.
Ne t'inquiète pas, tu peux rester ici tant que tu veux et Shura saura te soutenir n'est ce pas Shura ?

- Bien sûr, je serais heureux de pouvoir me rendre utile, je serais même honoré de pouvoir servir la grannnnnde Kallen dont j'ai tant entendu parler ….

- Bon ca va, ca va, on a compris

Puis il recommença à s'énerver :

- Je t'interdis formellement de lui donner de ton sang ! C'est un humain qui n'a pas une once de sang vampire je te rappelle ! Et c'est ca qui t'a donné cette soiffe intarissable!

Il reprit son calme :

- Il faudra aussi que tu te tiennes à la Commandature, c'est un fort militaire. Les quartiers réservés au Commandeur sont plutôt calmes, il n'y a pas grand choses à faire d'autre que de la stratégie militaire, mais il y a une salle de billard et les sergents se débrouillent plutôt pas mal je dois avouer. Et ne t'inquiète pas, le Commandeur à aussi des missions d'action !

Il retourna voir Soma qui était encore inconscient :

- Bon, il va s'en sortir sans traumatismes, mais il va lui falloir beaucoup de repos. Ha au faite, Pour les pilules, j'aimerais que tu me dise si tu remarque quelque chose de bizarre, c'est le fruit de mes dernières expériences, et je n'est pas encore eu le temps de les tester sur un sujet … fiable. Ils vont calmer ta faim mais je ne sais pas si cela va s'arrêter là. Si tu veux je peux aussi te donner la dernière version, celle qui fait "oublier" le coté vampire.

Un corps de gardes impériaux arriva, ils étaient porteur d'un message, le capitaine de ce corps s'avança vers Nedelko:
" Monsieur le Gouverneur un message pour vous de la part de son Altesse Impériale le Régent Heinrich von Laibach"
L'homme tendit la lettre. Il y était inscrit:
Monsieur le Gouverneur de Toldanie. Votre fonction est clef dans la coordination de l'Empire, vous êtes une pièce maitresse de mon projet futur. C'est pourquoi je vous incite fortement à prendre la route des aujourd'hui pour vos nouvelles fonctions.Je sais que la Toldanie n'est pas une partie de plaisirs surtout en ce moment, mais la raison d'État est la plus fortes. Alors soyez digne de votre promotion, et servez nous avec fierté.

Das ist unser Wunsch
Tel est notre désir

Son Altesse Impériale Heinrich von Laibach, Régent de l'Empire de Siegburg-Helzonie

Nedelko lit le message et dit :

- Bien vous allez dire ceci au Régent : Ne vous inquiétez pas, je me rends en Toldanie dès que possible. Mais quelques raisons que je juge supérieures à ceci m'ont retenue.

Kallen arracha la lettre des mains de Nedelko et se mit à la lire à voie haute. Elle s'arrêta quelques secondes puis commenta:

- Je vois...J'aime beaucoup le "Votre fonction est clef dans la coordination de l'Empire" ou encore "vous êtes une pièce maitresse de mon projet futur" sous entendu il t'oblige carrément à partir de suite.... Ah les politiques, je sais pourquoi je ne les aime pas, il faudrait être tout le temps à leur service, dit-elle malicieusement.

Elle tendit la lettre à son cousin, puis reprit:

- Et moi je peux crever... Il s'en fiche, c'est une bonne chose, parce que j'irai m'enterrer à Treffelburg plus tard, je le dois bien à Soma, je vais m'occuper de lui, je suis sur qu'il va aimer la guilde des voleurs, c'est très... Comment dire... vivant. En attendant de jouer au billard avec des officiers qui vont me regarder comme une bête de cirque...

Nedelko lui lança alors un regard réprobateur.

- Ce sont des hommes de confiance, tu verras, dit-il, Surtout, promets moi que tu ne feras rien d'inconscient, tu veux? Je sais qu'en age vampire, tu es très jeune, presque une enfant, mais tout de même.

Kallen fit la moue et tourna la tête.

- Je suis mature!, fit-elle comme pour s'en persuader en serrant le poing, et puis je suis une guerrière! Ne t'inquiète pas, monsieur le futur Toldène!
Et tes pilules, qu'est-ce que t'as encore mis dedans?! J'espère que je ne vais pas me mettre à avoir un comportement bizarre... déjà que les gens ont peur de moi!

Elle commença à préparer ses affaires.

- Au fait, dit-elle, si tu pouvais me redonner de tes dernière pilules, celle mettent mon côté vampirique dangereux de côté même si elle me rendent plus faible comme une humaine, je dois dire que c'est assez pratique...

Nedelko fit signe à Shura d'aller chercher la boite de pilule à l'étage. Celui-ci redescendit et la tendit à la sang mêlé.

L'aube arrivait déjà à grand pas. Kallen réveilla Soma, encore fébrile puis les deux médecins aidèrent la vampire à le déposer dans le fiacre.
Elle prit place à côté du blessé, fit un signe d'adieu à son cousin en le remerciant pour toute son aide.

- Surtout,si tu as des problèmes dans cette région de fous, n'hésite pas à me contacter et je débarque avec toute l'armée!!!! assura-t-elle sure d'elle.

Enfin elle s'adressa au cocher:

- Direction les faubourgs, à la guilde des voleurs de Kapen Lagen.

La fiacre partit en trombe. Kallen regarda s'éloigner le panneau "Cabinet de medecine Aslanov" avec nostalgie, son cousin allait fortement lui manquer.
Soma, qui était allongé, la tête posée sur les cuisses de Kallen, ouvrit légèrement les yeux.

- Ou est-ce qu'on va? articula-t-il faiblement.

- Un petit lieu sympathique, je suis sure que tu vas aimer...

Nedelko pris ses sacs, sortit avec Shura et ferma la porte à clef.

- Tu lui fais une confiance aveugle n'est-ce pas ?

- Pourquoi ne devrais-je pas avoir confiance en elle ?

Puis ils se dirigeraient vers la maison familiale qui possédait sa propre écurie.

Shura alla ouvrir le cabinet médical. Il indiqua qu'il était ouvert puis se dirigea vers le labo pour vérifier les expériences de Nedelko et remplir les fiches d'observation en suivant le protocole mis au point par son mentor. Mais il ne put s'empêcher de bloquer devant la porte "mystérieuse". Sur quoi donnait-elle ? Etait-ce dangereux ? Pourquoi Nedelko ne voulais rien lui dire ? Puis il se ressaisie et alla pour de bon dans le labo. Il remplit correctement les fiches d'analyse en se demandant comment pouvait se débrouiller le nouveau Gouverneur.

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Shura Aslanov, assistant auprès du Docteur Nedelko Aslanov

Shura fut prévenu par un fonctionnaire du palais que Kallen avait besoin de lui. Il se rappela que Nedelko laissant une boite spéciale vampire dans le cabinet. Il la prit et accouru au palais.

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Shura Aslanov, assistant auprès du Docteur Nedelko Aslanov

Cela faisait bien longtemps que Nedelko n'avait pas passé le pas de cette porte. Malheureusement ce n'était pas pour du repos.

Il repassait à son appartement avant de partir au temple de Demian pour assister au couronnement de l'Empereur.

Une fois dans sa chambre il ouvrit un coffre duquel il sortit un fendant et un habit d'apparats au couleur de sa gouvernance. Rouge et blanc, comme le drapeau de la Toldanie.
Il s'agissait d'une veste rouge à boutons et galons d'argent, que recouvrait un habit blanc à rebords rouges et galons d'or, dont les poches étaient cousues d'or elles aussi. Les rebords de l'habit étaient recouverts de brocarts du même. Le fendant quand à lui était d'un blanc immaculé.

Nedelko enfila l'ensemble après l'avoir contemplé pendant un instant. Il attacha ensuite son plastron puis mis sa médaille de Gouverneur autour du coup. Il noua alors une écharpe rouge autour de sa taille avant d'y suspendre sa claymore. Il mit alors ses botte cavalières, pris ses gants et son chapeau avant de repartir à cheval vers le temple de Demian.

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Nedelko Aslanov, Docteur en médecine et Gouverneur de la Toldanie

C'est finalement quelques heures plus tard qu'il se réveilla. En effet il avait été finalement plongé dans un sommeil salvateur emplis des rêves les plus doux.

Nedelko ouvrit alors le tiroir de sa table de nuit afin d'en sortir une étrange boite. Pour l'ouvrir, il dut effectuer plusieurs manipulations éminemment complexes. De cette boite émanait une charmante et douce musique qui sembla l'apaiser. Il y déposa tous ses objets de valeur : une montre à gousset, un médaillon et un bracelet. De plus l'intérieur du couvercle renfermait le portrait d'une jeune femme qu'il fixait tout en se changeant.
En effet, il avait gardé son costume d'apparat au grand complet. Armure et Claymore comprises, ce qui était très inconfortable. Il quitta cet habit qu'il aurait bien brulé. En effet il était très inconfortable, comparé à ce que Nedelko portait habituellement.

Mais il ne put satisfaire ce désir et rangea soigneusement son bel habit dans son coffre, avant de préparer un sac d'affaires diverses : des vêtements bien sûr, mais aussi des livres, un briquet, un petit nécessaire de toilette, de quoi écrire, la boite, etc. …

Puis il redescendit vers le laboratoire.
En attendant que les processus en cours soient terminés, il prit une feuille de papier à lettre et écrivit cela :

A l'intention de l'intendante du Siegburg, Son Altesse Maria-Valeria Von Laibach,

Chère consœur, j'ai récemment appris de sources sûres, et même vécu à mes dépends qu'une auberge de Kapen-Lagen abrite des ennemis de l'Empire. En effet lors d'un entretien au lieu-dit l'Escargot Rouge, mon interlocuteur et moi même avons été épiés durant notre conversation. Ce lieu apparait donc servir de poste avancé, au sein même de la capitale, à des groupes dont l'objet est en total désaccord avec la politique menée actuellement par le gouvernement.

Cordialement,

Nedelko Aslanov, Docteur en médecine et Gouverneur de la Toldanie.

Puis il rangea soigneusement cette lettre dans une enveloppe qu'il scella du sceau de Gouverneur de Toldanie qu'il gardait toujours dans ses affaires. Il s'agissait d'un anneau qu'il portait la plus part du temps en médaillon autour de son coup.

Nedelko sortit et marcha jusqu'au maréchal-ferrant auquel il avait confié sa jument. En effet, lorsqu'il était revenu de Toldanie, Nedelko avait remarqué qu'elle boitait de l'avant gauche.

Nedelko revint, laissa sa jument devant le cabinet, rentra dans le laboratoire et ouvrit une fenêtre par laquelle elle passa la tête.

Après cella, il retourna ensuite à ses expériences. Il prit les pilules prêtes et en remis d'autres en routes. Il plaça toutes celles qui étaient prêtes dans un coffret qu'il glissa dans une sacoche. Il y glissa aussi d'autres flacons contenant des liquides divers étiquetés : palliatif sanguin, anti-solaire, anti-anémique. Mais aussi cicatrisant, anti-douleur etc. …

Il se leva et remonta dans ses cartiers. Au passage il glissa cette sacoche dans ses affaires. Puis il ouvrit un placard dans lequel étaient disposées plusieurs futs contenant des paquets de flèches mais aussi des cordes, un pain de cire, des bracelets de forces, des gantelets en cuire, des gants d'arc et de chasse. Il prit des cordes, et un gant qu'il mit dans une poche extérieur de son sac. Puis il prit deux carquois : son habituel, qui contenait aussi son arc et pouvait se fixer sur l'harnachement de son cheval, et un autre qui avait la possibilité, contrairement au premier, de se refermer. Il les remplit tous deux et les posa pardessus son sac.

Nedelko redescendit au rez-de-chaussée avec tout son barda qu'il déposa dans l'entrée. Il se rendit dans son cabinet pour y prendre un nécessaire de médecine léger mais plutôt complet, qui contenait notamment de quoi retirer une balle. Ce kit rejoignit à son tour le sac de Nedelko qui lui semblait à présent complet. Il en profita pour jeter un coup d'œil sur les comptes du cabinet. Il était très déçu car peu de patients s'étaient présentés en son absence…

Il sortit donc harnacher son cheval : il le sella et y attacha son sac et son carquois puis il partit…

En l'absence de Ndelko, c'était Shura qui était responsable du cabinet médical. Il passait le plus clair de son temps dans les appartements situés à l'étage au-dessus du cabinet. Ou bien alors dans la partie laboratoire, afin d'y mener ses propres expériences.

C'est alors qu'il s'occupait de celle de Nedelko qu'il entendit frapper à la porte.

- Ha, enfin, peut-être un client.

Shura alla rapidement accueillir son visiteur :

- Bienvenu dans le cabinet de médecine Aslanov Monsieur, en quoi puis-je vous êtres utile ?

-Oh bonjour, j'aurais souhaité avoir quelques renseignement. J'aurais besoin de certains produits, de quoi abesthésié un homme, vous auriez quelques chose dans ce genre, de liquide si possible et d'assez puissant. Plus simplement, vous auriez de l'éther ?

Alner songeait à sa bourse, il avait pris plus que ce qu'il ne faut, au cas ou.

Je cherche aussi quelque chose pour ... Comment dire, stimulé le cerveau, enfin, faire en sorte que ça tourne mieux, j'ai besoin d'imagination en ce moment.

Shura se dirigea vers une armoire à pharmacie et prit plusieurs fioles.

- Si vous avez 5 minutes, attendez je vous prépare ca tout de suite, sinon revenez quand vous aurez le temps. Les mélanges seront vite faits. En attendant, je vous en pris asseyez vous.

Shura s'avançait vers le laboratoire en désignant un petit salon pour l'attente de son visiteur

Alner acquiesça tandis que le médecin s'en alla lui préparer les produits demandé. Il alla s'asseoir comme indiqué dans la petite salle. Cependant, sa curiosité ne l'empêcha pas d'aller voir ailleurs. Comme par exemple d'aller contemplé une étagère remplie de bocaux, eux mêmes remplie de certaines choses, des choses typiques pour un médecin, des cerveaux coupés en deux, des œils, Alner crut même discernait un fœtus avorté. Pas de doute possible pour aimer la médecine, il faut vraiment en vouloir. Il alla se rasseoir, sa curiosité étant suffisamment rassasié en curiosité de ce genre. C'est au même moment que Julian, le pilier de taverne entra dans le cabinet.

-Je vous ais vue à travers une vitre.

-Ah, tu as les chevaux ?

-Non.

-Comment ça ?

-Et bien c'est à dire que j'ai passé plus de temps dans les tavernes qu'autre part dans la ville …

-Putain … Laissa passer Alner consterné.

-Mais j'ai pensé à un truc.

-Quoi ?

-Vous avez déjà était au Palais ?

-Oui, pour me faire recruté par l'Empereur, pourquoi ?

-Ben je me demandais si il serait plus possible d'aller ''emprunté'' des chevaux à leurs écuries, on travail pour l'Empereur, il peut bien nous permettre ça ?

- … C'est pas faux. J'attends d'avoir les produits que j'ai demandé à cette apothicaire et on verra ça après.

Shura réapparut dans la salle où l'attendaient maintenant deux inconnus qui bavardaient de choses et d'autres.

- Bien monsieur, votre stimulant est en cours de préparation, mais pour le tranquillisant, il va me falloir une raison valable, si vous voulez vraiment que je vous délivre un tel produit.

Alner et Julian se regardèrent avec des yeux plein de questions. Alner semblé intérrogatif envers son comparse, Julian répondit par la gestuelle "je sais pas".

-Disons que c'est pour une affaire d'état. Répondis finalement Alner en se retournant vers le médecin.

Shura écarquilla ironiquement les yeux en entendant cela. La plus part des tranquillisants étaient à bases d'opium. Aussi Shura avait l'habitude de voir débarquer des drogués trouvant n'importe quel prétexte afin d'obtenir de quoi calmer sa dépendance quelque temps

- Dans se cas, disons que je n'ai pas ce que vous rechercher…

Alner eu un regard intérrogatif envers le médecin, pas d'éther, alors que ce même médecin affirmait auparavant qu'il préparer les deux produits qu'Alner lui avait demandé. Quelques chose clochait. Et ça ne semblait pas faire rire ni Alner ni Julian.

-Dites moi. Vous me prendriez pas par hasard pour . . . Un drogué ? J'ai quand même autre chose à faire que de reniflé de l'éther je vous signale. Lança t-il avec un air peu joyeux.