Plainte pour diffamation
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Plainte pour diffamation
Note du Prince Heinrich von Laibach
L'état actuel de la lois dans l'Empire est valable pour tous les journalistes, nous le rappelons. C'est pourquoi les propos diffamatoires du journal Morvannois "L'Impertinent" sont considérés comme une attaque direct et une incitation à la révolte.
Les auteurs de cet article ne respectent aucunement le deuil qui nous est affligé aujourd'hui avec la disparition malheureuse de notre figure emblématique; l'Empereur.
Ainsi une plainte contre l'Impertinent est dorènavant déposé en vertu du décret impérial sur la presse.
L'article concerné est le suivant:
L’Empereur n'est pas tombé, il a été
tombé
5 mois, c’est la durée du règne
le plus court qu’ait jamais connu l’Empire de Siegburg-Helzonie. À neuf
ans, et non quinze comme le prétend l’ignorant Duc de Pompadour qui
nous sert, accessoirement, de Chef de Gouvernement, l’empereur Wilheim
IV a donc été assassiné. Nous le clamons haut et fort, et ce quand bien
même l’information n’ait été officialisée. Comment pourrait-elle l’être,
d’ailleurs, puisque celui qui rend les choses officielles n’est autre
que l’assassin ! Soyons méthodiques. Cui bono ? Nous dirait Cicéron : "à
qui profite le crime ?" Au Régent lui répondrait avec assurance L’Impertinent
Non content d’avoir
exilé Wilheim IV en bord de mer, loin du gouvernement, le Régent l’a
donc assassiné et a désormais les mains libres pour mettre en place son
pouvoir personnel, mains d’autant plus libres que le Morvan a décidé de
ne pas se poser de questions ! Le gouvernement du Morvan, à tout le
moins, puisque le roi n’a toujours pas communiqué de condoléances
officielles, sans doute a-t-il vu clair dans le jeu du Régent,
contrairement au candide duc de Pompadour qui s’est empressé de rédiger
un communiqué plat et convenu, allant même jusqu’à donner des petits
conseils, entre amis, au Régent. Et quoi de mieux pour rendre légitime
cette mort et la laver de tout soupçon que de décider de mettre les
drapeaux en berne ? Louis-Édouard d’Escault nous offre un nouvel exemple
de la diplomatie de la courbette qu’il chérie tant, affirmant chaque
fois qu’il le peu qu’il convient d’approfondir les relations avec cet
empire barbare, où l’on assassine ses souverains et où l’on traite avec
l’infâme Francie (cf. article suivant).
Que de bons sentiments,
dans la déclaration du chef du gouvernement, que de larmes, que de
désolation, mais point de trace de doute ! Que faut-il à Louis-Édouard,
pour qu’il comprenne que l’empereur n’est pas mort accidentellement, en
tombant fâcheusement d’une falaise, comme on a l’audace de vouloir nous
le faire croire ? Il n’aurait sans doute pas plus bronché, si on avait
affirmé que l’empereur était mort… de vieillesse, car sa seule
préoccupation est de brosser les bottes au Régent du Siegburg pour «
approfondir les relation », comme il le martèle à chaque occasion. Il
ne comprend pas le double-jeu du Siegburg, qui fréquente aussi notre
ennemi la Francie, mais tout cela est naturel pour le Morvan, qui aime à
se plier devant les puissances étrangères ; l’article suivant en est la
preuve accablante.
! Et l’avocat dombain de répondre qu’il ne fait aucun doute que le
régicide n’est autre que celui qui, avec l’assassinat de l’empereur,
peut justement s’autoproclamer empereur.
L'état actuel de la lois dans l'Empire est valable pour tous les journalistes, nous le rappelons. C'est pourquoi les propos diffamatoires du journal Morvannois "L'Impertinent" sont considérés comme une attaque direct et une incitation à la révolte.
Les auteurs de cet article ne respectent aucunement le deuil qui nous est affligé aujourd'hui avec la disparition malheureuse de notre figure emblématique; l'Empereur.
Ainsi une plainte contre l'Impertinent est dorènavant déposé en vertu du décret impérial sur la presse.
L'article concerné est le suivant:
L’Empereur n'est pas tombé, il a été
tombé
5 mois, c’est la durée du règne
le plus court qu’ait jamais connu l’Empire de Siegburg-Helzonie. À neuf
ans, et non quinze comme le prétend l’ignorant Duc de Pompadour qui
nous sert, accessoirement, de Chef de Gouvernement, l’empereur Wilheim
IV a donc été assassiné. Nous le clamons haut et fort, et ce quand bien
même l’information n’ait été officialisée. Comment pourrait-elle l’être,
d’ailleurs, puisque celui qui rend les choses officielles n’est autre
que l’assassin ! Soyons méthodiques. Cui bono ? Nous dirait Cicéron : "à
qui profite le crime ?" Au Régent lui répondrait avec assurance L’Impertinent
Non content d’avoir
exilé Wilheim IV en bord de mer, loin du gouvernement, le Régent l’a
donc assassiné et a désormais les mains libres pour mettre en place son
pouvoir personnel, mains d’autant plus libres que le Morvan a décidé de
ne pas se poser de questions ! Le gouvernement du Morvan, à tout le
moins, puisque le roi n’a toujours pas communiqué de condoléances
officielles, sans doute a-t-il vu clair dans le jeu du Régent,
contrairement au candide duc de Pompadour qui s’est empressé de rédiger
un communiqué plat et convenu, allant même jusqu’à donner des petits
conseils, entre amis, au Régent. Et quoi de mieux pour rendre légitime
cette mort et la laver de tout soupçon que de décider de mettre les
drapeaux en berne ? Louis-Édouard d’Escault nous offre un nouvel exemple
de la diplomatie de la courbette qu’il chérie tant, affirmant chaque
fois qu’il le peu qu’il convient d’approfondir les relations avec cet
empire barbare, où l’on assassine ses souverains et où l’on traite avec
l’infâme Francie (cf. article suivant).
Que de bons sentiments,
dans la déclaration du chef du gouvernement, que de larmes, que de
désolation, mais point de trace de doute ! Que faut-il à Louis-Édouard,
pour qu’il comprenne que l’empereur n’est pas mort accidentellement, en
tombant fâcheusement d’une falaise, comme on a l’audace de vouloir nous
le faire croire ? Il n’aurait sans doute pas plus bronché, si on avait
affirmé que l’empereur était mort… de vieillesse, car sa seule
préoccupation est de brosser les bottes au Régent du Siegburg pour «
approfondir les relation », comme il le martèle à chaque occasion. Il
ne comprend pas le double-jeu du Siegburg, qui fréquente aussi notre
ennemi la Francie, mais tout cela est naturel pour le Morvan, qui aime à
se plier devant les puissances étrangères ; l’article suivant en est la
preuve accablante.
! Et l’avocat dombain de répondre qu’il ne fait aucun doute que le
régicide n’est autre que celui qui, avec l’assassinat de l’empereur,
peut justement s’autoproclamer empereur.
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