Heinrich et son neveux

Le Régent, après ses multiples entretiens, alla comme prévu voir son neveux l'empereur.
Il entra dans ses appartements, les domestiques avait l'air affolés. Heinrich pût entendre un marmonnement de la gouvernante qui arrivât pour le saluer. Cela ressemblait à " c'était le moment pour qu'il vienne celui-là". La gouvernante effectua une rapide révérence pour saluer le Régent, pendant que les domestiques s'étaient agenouillés. Le Prince dit alors:
Mme Von Heutsach comment va mon neveux?
La vieille femme sembla alors hésitante, et contrariée:
Votre Altesse à dire vrai l'empereur va mal.
Heinrich surprit commença à se précipité plus profondément dans les appartements impériaux. Il entra dans la chambre du souverain et ne vit rien un cour instant. Puis, dans un coin, recroquevillait sur lui même, l'empereur se balançait d'avant en arrière.
Le Régent regarda la gouvernante et celle ci reprit essoufflée:
Il va mal psychiquement, j'entends. Il a ce comportement depuis que le Félon l'a pris en otage, c'était encore sans trop de mal; nous avons jugé alors bon de vous laisser en paix avec une affaire qui était surement due au choc. Mais cela s'est aggravé avec le clergé qui l'a terrorisé.Et depuis il ne s'est pas arrété. Il est toujours resté dans ce coin. Et vient seulement manger quand il veut et dort dans son lit.
Heinrich s'approcha alors de l'enfant en lui disant:
Votre majesté, c'est votre oncle qui vous parle. Comment aller vous?
Le petit garçon rester là se balançant.
Son oncle s'approcha un peu plus, et pût alors entendre les murmures de l'enfant:
Ils nous tuerons,Ils nous tuerons,Ils nous tuerons,Ils nous tuerons,Ils nous tuerons.
Heinrich regarda de plus prés l'enfant. Le regard était perdu dans le vide. Il ne fixait plus rien comme si il était dans un monde à part. Le Prince se retourna vers la gouvernante:
Convoquez le médecin de suite.

Le médecin du palais arriva en grande vitesse, mais d'autres médecins avaient été convoqués et arriveraient dans un instant. Il était passé il y a une semaine voir l'empereur et rien n'avais alors laissé présager son état actuel. Il fit les examens habituels(pould, température, odeur des humeurs de la bouche...) et en conclu qu'il n'était pas malade.

-Je ne comprend pas. Un choc mental aurais du se produire juste après les évènements.

Heinrich commença à s'énerver, ces médecins semblaient plus fermer que les moines de Cassiel.
Vous ne voyez donc pas qu'il a l'air complètement traumatisé!
L'enfant continuer de se balancer d'avant en arrière et répété toujours la même phrase;

Je vois bien! Mais il s'agit d'un trouble de l'esprit...
Il hésitât un instant, avant de sortir:
il a besoin d'occuper son esprit, et aucun élements, pendant un moment, ne doivent lui rappeler les évènements. Je lui conseil une cure avec des bains. Et il doit absolument quitter ce palais.
je crois que vous possédez une propriété de vacances a Byrazze. le soleil et la mer lui feront le plus grand bien. et si ça ne marche pas, il faudra agir sur l'alimentaition. une alimentation trop faible en iode favorise le crétinisme, et l'hysterie, ce qui explique l'attitude des vampires, loin des mer et de la lumière, nécessaires a un esprit en bonne santé.

Le Régent resta sceptique face à ces hommes aux idéos quelque réactionnaires envers les vampires; mais il répondit:
Envoyez le dès maintenant là bas!

Ingrid arriva le plus vite possible quand elle apprit la nouvelle.

Elle avait beaucoup de peine pour son frère mais elle resta forte.

-Voyons monsieur, on n'envoie pas l'empereur comme un colis, plus de respect, je vous prie, envers sa magnificence!

Heinrich commençait réellement à s'énerver. Un petit médecin allait lui dire comment parler à son neveux aimé!Il dit alors:
Puis je vous rappeler que je suis le Régent et membre de la famille impériale, alors parlez moi sur un autre ton!
Heinrich avait été froid; même glacial. Il reprit
N'était il pas normal que dans l'inquiétude je veille voir l'empereur allait mieux au plus vite. Il est comme mon fils, je vous le dis il faut qu'il se calme et se remette de cela à Byrazze. Et au plus vite.

Shura arriva dans la chambre, inquiet. Il vit Heinrich qu'il salua.
Ce dernier lui montra son neveu , blottis dans un coin en se balançant.

Shura s'avança sans faire le moindre bruit vers l'enfant apeuré.
Celui-là à la vue de l'adulte s'enfuit et couru dans toute la pièce.
Dans sa course folle il heurta violemment une servante la rendant
presque inconsciente.

Shura devait être plus malin. Il tenta alors de la saisir par derrière,
cependant l'empereur le mordit si fort que le sang se mit à perler sur
le bras de Shura.
Il revint vers sa mallette, l'ouvrit, saisit une bouteille de liquide
verdâtre.
Il prit ensuite une compresse qu'il imbiba de la substance, colorant la
compresse d'un vert étrange.

- Ecoutez, dit alors Shura, je vais avoir besoin de l'aide de quelqu'un
pour faire respirer la compresse, cela devrait le calmer.

La gouvernante s'avança vers l'empereur, l'attrapant soudainement. Shura
se jeta alors sur lui, lui appliquant la compresse de force. L'empereur
se mit alors à hurler.


- Ils vont me tuer! Ils veulent nous tuer!!!!! Ne me touchez pas!!! Ils
veulent nous tuer!!!

Shura prit un ton chaleureux et apaisant.

- Qui, votre majesté? Qui en veut à votre vie?

- Ils vont me tuer! Ils vont vous tuer!!!

- Qui veut vous tuer? répéta-t-il.

- C'est eux! Les méchants hommes en gris !

- Quels hommes en gris, les gardes?

- Non!!! Eux très gentils!!!! hommes en gris méchants!!! méchants
moines!!!

- Les moines du clergé de la Lumanevra?

- OUi!!!!!!!! Méchants!!!!! Ils veulent nous tuer!!! Ils veulent nous
tuer!!!

Shura lui fit alors respirer encore plus la substance verte. L'empereur
se blottit alors dans les bras de sa gouvernante s'endormant petit à
petit.
Le médecin se tourna alors vers le régent.

- Quel est le diagnostic? Demanda-t-il inquiet.

- Je ne voudrais pas vous alarmer, mais il semblerait qu'il souffre d'un
grave trouble paranoïaque donnant lieu à des délires aigus
incontrolables. ça peut être irréversible... J'ai bien peur de ne rien
pouvoir faire si ce n'est le calmer temporairement comme je viens de le
faire.

- Malheureusement c'est un mal qui touche notre famille dans sa globalité. Ce sont les milles ans de consanguinité.

C'est dans cette atmosphère grave que se finit cette conversation. Le palais venait d'entrer dans une effervescence totale.