Cours d'introduction à l'héraldique
Page 1 sur 1
Cours d'introduction à l'héraldique
Le professeur entra et fit s'assoir tout ces étudiants puis il prit la parole :
Bien tout d'abord bienvenu et j'espère que cette année vous plaira. Je suis Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique et roy d'arme de l'empire. Et donc votre professeur cette année. Entrons dès à présent dans le vif du sujet avec une petite définition de ce qu'est l'héraldique. L'héraldique est la science, l'étude le recensement et la création des blasons. En effet chaque personne physique ou morale a le droit de prétendre à un blason à condition de ne pas s'en approprier un préexistant et d'en faire la demande. La grande multitude de blasons existant, a forcé leurs créateurs à rivaliser d'imagination afin de ne pas se répéter. Pour cela, ils ont composée avec les grandes possibilités que laissent les différentes formes et couleur des blasons. L'héraldiste doit aussi maitriser le blasonnement. C'est-à-dire l'art de décrire des armoiries en langage héraldique.
Intéressons nous tout d'abord aux couleurs que nous appellerons, en langage héraldique, émaux. Ils sont de plusieurs sortes.
Premièrement les métaux : l'or jaune et l'agent blanc.
Puis les couleurs : le gueules rouge, l'azur bleu, le sable noir, le sinople vert, le pourpre violet, le tanné brun, l'orangé orange, la carnation couleur rose claire réservée au corps humain et enfin la couleur dite naturelle qu'on emploie pour indiquer la couleur naturelle des être vivants et des objets inanimés.
Et enfin les fourrures et parement : le vair qui est la fourrure de l'écureuil. Il est en forme de cloches qui alternent entre l'azur et l'argent. L'hermine : un champ d'argent parsemé de mouchetures sable et le papelonné : écailles et enfin le damassé : ornement d'arabesque.
La règle est de ne pas mettre couleur sur couleur ou métal sur métal mais couleur sur métal ou métal sur couleur.
Quand aux formes, retenez simplement que l'ovale est réservé aux dames, le losange aux demoiselles et que la forme la plus répandue est dite classique. Les autres formes dépendent surtout de la région dans laquelle il a été créé et nous verrons plus tard, les règles géométriques qui permettent de les dessiner.
Le cours était fini
Si vous avez des questions n'hésitez pas à me les poser, même en dehors des cours.
Et si vous n'avez pas entendu le discours de son Altesse Impériale Heinrich Von Laibach, je vous conseille d'aller le lire, il est affiché dans les couloirs du collège.
__________________
Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique et roy d'arme
Bien tout d'abord bienvenu et j'espère que cette année vous plaira. Je suis Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique et roy d'arme de l'empire. Et donc votre professeur cette année. Entrons dès à présent dans le vif du sujet avec une petite définition de ce qu'est l'héraldique. L'héraldique est la science, l'étude le recensement et la création des blasons. En effet chaque personne physique ou morale a le droit de prétendre à un blason à condition de ne pas s'en approprier un préexistant et d'en faire la demande. La grande multitude de blasons existant, a forcé leurs créateurs à rivaliser d'imagination afin de ne pas se répéter. Pour cela, ils ont composée avec les grandes possibilités que laissent les différentes formes et couleur des blasons. L'héraldiste doit aussi maitriser le blasonnement. C'est-à-dire l'art de décrire des armoiries en langage héraldique.
Intéressons nous tout d'abord aux couleurs que nous appellerons, en langage héraldique, émaux. Ils sont de plusieurs sortes.
Premièrement les métaux : l'or jaune et l'agent blanc.
Puis les couleurs : le gueules rouge, l'azur bleu, le sable noir, le sinople vert, le pourpre violet, le tanné brun, l'orangé orange, la carnation couleur rose claire réservée au corps humain et enfin la couleur dite naturelle qu'on emploie pour indiquer la couleur naturelle des être vivants et des objets inanimés.
Et enfin les fourrures et parement : le vair qui est la fourrure de l'écureuil. Il est en forme de cloches qui alternent entre l'azur et l'argent. L'hermine : un champ d'argent parsemé de mouchetures sable et le papelonné : écailles et enfin le damassé : ornement d'arabesque.
La règle est de ne pas mettre couleur sur couleur ou métal sur métal mais couleur sur métal ou métal sur couleur.
Quand aux formes, retenez simplement que l'ovale est réservé aux dames, le losange aux demoiselles et que la forme la plus répandue est dite classique. Les autres formes dépendent surtout de la région dans laquelle il a été créé et nous verrons plus tard, les règles géométriques qui permettent de les dessiner.
Le cours était fini
Si vous avez des questions n'hésitez pas à me les poser, même en dehors des cours.
Et si vous n'avez pas entendu le discours de son Altesse Impériale Heinrich Von Laibach, je vous conseille d'aller le lire, il est affiché dans les couloirs du collège.
__________________
Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique et roy d'arme
Aslanov- Messages : 326
Date d'inscription : 14/02/2010
Age : 32
Localisation : Kapen-Lagen
Cours, suite
Le professeur entra et commença sont cour :
- où nous en étions-nous arrêtés la dernière fois ?
- aux formes des l'écu. Dit un étudiant
- ha oui, et bien reprenons ici alors.
Il feuilleta ses cours puis, relevant la tête vers l'auditoire, il dit :
Attardons-nous maintenant sur les ornements extérieurs de l'écu que nous appellerons timbres. Ils sont de plusieurs sortes.
Le heaume est placé directement au-dessus de l'écu.
Pardessus, il y a le volet ou lambrequin.
Sur ce dernier trône un bourreler ou tortil s'il s'agit d'un chevalier ou bien d'un gentilhomme et une couronne s'il s'agit d'un noble de plus haut rang. Il arrive aussi que se soit un chapeau, une mitre ou une tiare qui soit placée là.
Une ville porte la couronne de son rang, ainsi la capitale de l'empire porte la couronne impériale, ou alors une couronne en lien avec leur spécificité. C'est ainsi que l'écu de la ville forte de Treffelburg porte une couronne muraille comme celle-ci.
Il prit une craie et se mis à dessiner au tableau.
Et que Cap-Navaër en porte une de type navale comme cela
Il se retourna vers le tableau et recommença à dessiner.
Il existe aussi des couronnes placées derrières l'écu tel la couronne triomphale en laurier, la civique en chêne et l'obsidionale, en chiendent qui on une symbolique que nous verrons plus tard.
Au dessus encore, ce trouve le cimier qui représente souvent un animal, parfois une fleure. Il peut aussi s'agir d'une plume.
Au dessus encore, se place le cri d'arme : phrase que cris le seigneur avant de ce lancer à la charge. Tandis que la devise, elle est située en dessous de l'écu. Les deux sont inscrits dans un listel ou une banderole.
Il se retourna de nouveau, et tout en continuant son cours, il dessina des colliers
Derrière le blason sont placés les colliers, qui témoigne des ordres et mérites, guirlandes de fleures, insignes, souvent les médailles, et palmes. Nous verrons leurs significations en détail.
Le manteau, qui est au dernier, plan dépend de l'importance du porteur de blason et en reprend régulièrement la couronne. Il est souvent de revers rouge, bleu ou noir.
Les figures placées de chaque côté du blason ou bien de chaque côté se nomment tenants s'il s'agit d'êtres humains, supports si ce sont des animaux et soutiens dans le cas de plantes, arbres ou objets.
__________________
Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique et roy d'arme
Aslanov- Messages : 326
Date d'inscription : 14/02/2010
Age : 32
Localisation : Kapen-Lagen
Re: Cours d'introduction à l'héraldique
Le professeur était entrain de rédiger des notes quand les étudiants entrèrent. Au bout de quelques minutes, il se leva et dit :
-Bien, puisque tout le monde est là, nous allons pouvoir commencer. Nous
allons résumer la présentation du blason. Alors, citez moi ce qui est
placé directement sur l'écu.
Il prit sa craie et dessina le contour d'un blason. Un étudiant prit la parole :
-La couronne juste dessus !
-Oui, ensuite ? Dit le professeur
-Les ordres, juste dessous. Dit un autre étudiant
-Bien, mais encore,
-Les supports de chaque côté !
- Bien. Maintenant éloignons nous un peu du blason.
- La devise sous le blason, surmonté par sa terrasse !
- Et le cri de guerre qui surplombe le tout.
Les deux étudiants se battaient presque pour répondre.
-Bien tout ca, que reste-t-il ?
- Le heaume avec son lambrequin, son timbre et son cimier
Dit le premier en lançant un regard fier au premier
- Tout est là ? Alors maintenant la composition de l'écu en lui-même ?
- Il est composé d'un champ,
d'une pièce et d'une charge aussi appelé meuble.
Dit le second qui pensait avoir fait mouche.
- Bien, tout est là.Vous allez prendre cela en note et vous pourrez sortir
__________________
Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique et roy d'arme
Aslanov- Messages : 326
Date d'inscription : 14/02/2010
Age : 32
Localisation : Kapen-Lagen
Re: Cours d'introduction à l'héraldique
Le professeur entra d'un air pressé. Il jeta négligemment ses affaires sur son bureau, sortit une chemise qu'il ouvrit, tout cela sans jamais regarder ses élèves, il tournait les pages nerveusement, il avait l'air énervé. D'un seul coup, il s'arrêta, leva la tête et dit :
- Pardonner moi pour ce retard, j'ai été retenu au parlement. Bon où en étions nous jeunes gens ?
Une élève se leva et pris la parole :
- Nous avions assisté à une fabuleuse compétition entre ces deux là pour résumer le positionnement de tous les éléments du blasonnement. Dit-elle en désignant les deux élèves en question.
- Ha oui, donc nous en avions fini avec ca. Poursuivons
Et il reprit son cours, comme à son habitude :
Les blasons se transmettent de père en fils. Ils appartiennent au patrimoine familial d'un point de vue juridique. Mais pour pouvoir distinguer les membres de la famille, il existe des signes distinctifs, de formes ou apposés sur le blason familial.
Tout d'abord, les dames portent un blason dit ovale.
Alors que les demoiselles portent un blason losange, qui est, comme tous enfants celui du père.
Le fils aîné ce distingue pas un lambel :
Le deuxième fils porte un croissant :
Le troisième porte une molette d'éperon :
Le benjamin une merlette :
Le bâton sénestre indique qu'il s'agit d'un enfant naturel :
Notons que si la demoiselle n'est pas d'un rang assez important par rapport à son mari, en devenant son épouse, elle adopte l'écu de son marie et perd tout droit sur son ancien écu.
A cette phrase, la même fille se leva et dit avec colère :
- Et pourquoi cela s'il vous plait ?
- Ha, aurions-nous une féministe ici ? Et bien par tradition pur. Peut être aussi par honte de n'avoir pu épouser qu'une telle femme. Mais ce n'est pas vraiment mon domaine, vous demanderez à vos professeur, il s'agit ici plus de politique et d'histoire.
__________________
Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique, roy d'arme et Président du Parlement
Dernière édition par Aslanov le Mer 5 Mai - 16:31, édité 1 fois
Aslanov- Messages : 326
Date d'inscription : 14/02/2010
Age : 32
Localisation : Kapen-Lagen
Re: Cours d'introduction à l'héraldique
Quelque peu vexée et insatisfaite, elle se rassie. Friedrich repris :
- Notre féministe va encore bouillir mais c'est uniquement si l'épouse est d'un rang assez important par rapport à son mari que le blason familial évolue. On appelle ces évolutions successives l'accolement des blasons. Si ce n'est pas le cas, la famille garde le blason uniquement paternel. Si c'est le cas, lors du mariage, les blasons de la famille du marié et de la mariée s'accolent et donnent le nouveau blason de la nouvelle famille alors formée.
Le professeur se retourna, prit une craie, commença à dessiner tout en se remettant à parler :
Si ces deux personnes se marient, les blasons du seigneur et de la femme s'accolent, le blason familial devient alors celui-ci :
- Petite question : quel est le blason du marie et quel est celui de la marié ?
La même se leva et dit :
- Le marie porte l'écu jaune et la mariée le rouge d'après leurs formes
- Très bien et que pouvez-vous me dire du marie ?
La féministe, gênée ne voyait pas ou voulait en venir son interlocuteur. Un autre élève se leva et dit :
- Il s'agit d'un fils unique ou de l'ainé d'une fratrie dont le père est mort.
- Bien, très bien ! Alors continuons : à la mort du père de la dame, l'écu se transforme encore :
- Si les deux époux ont un fils, à la mort de l'époux, le fils héritera d'un écu d'armes écartelé. Si le père de la dame n'est pas mort l'écu ressemblera à cela :
- Si, alors que le père est encore en vie, il a quatre fils et une fille, quels sera leurs blasons respectifs ?
__________________
Friedrich Aslanov, titulaire de la chair d'héraldique, roy d'arme et Président du Parlement
Aslanov- Messages : 326
Date d'inscription : 14/02/2010
Age : 32
Localisation : Kapen-Lagen
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum